Détail du mois de juin : bouffon, thyrse et carreau de pavement…

Le détail du mois est exposé dans la nouvelle présentation des pièces archéologiques du musée et n’était pas exposé auparavant. Il provient d’éléments de pavements, qui ont été trouvés dans les remblais de l’ancien cimetière de la Collégiale Saint-Montain de La Fère.
Les pavements de carreaux décorés glaçurés sont une création typiquement médiévale qui s’est répandue de manière importante durant le XIIe siècle à la fois en France et en Angleterre. Ce carreau date pour sa part du XVe siècle.
Le personnage représenté évoque sans doute la figure d’un bouffon, avec un bonnet avec des oreilles animales factices et un thyrse, grand bâton évoquant un sceptre souvent orné de feuilles de lierre et surmonté d’une pomme de pin, qu’on fabriquait pour les fêtes populaires.
Pour découvrir l’ensemble de cette pièce, venez la découvrir au musée Jeanne d’Aboville dans la nouvelle présentation de la section archéologique !

Une réouverture en fanfare !

Le musée est rouvert depuis  14h ce jour !

A cette occasion un tableau nouvellement restauré fait son retour en salle italienne dont la muséographie a été modifiée pour l’occasion !

Vous pouvez redécouvrir la Nature morte aux fleurs et aux oiseaux de Nicolas Casissa dès aujourd’hui dans la salle d’Orphée, magnifiquement rendu à ses couleurs par la restauratrice Marie-Paule Barrat.

A bientôt au musée !

Réouverture du musée le 27 mai : retour sur les conditions d’accès

Post édité le 17 juillet 2020 : à partir du 20 juillet 2020, le port du masque devient obligatoire pour la visite.

Le musée Jeanne d’Aboville a le plaisir de vous annoncer sa réouverture, à partir du 27 mai 2020, aux horaires habituels. L’équipe du musée va enfin pouvoir ré-accueillir du public et a hâte de vous retrouver.

Néanmoins les conditions d’accès sont modifiés pour assurer votre sécurité. Voici les nouvelles règles mise en place, jusque nouvel ordre, pour venir visiter le musée :

  • La capacité maximale du bâtiment a été revue à la baisse et nous n’accueillerons que 10 visiteurs maximum en même temps dans le musée.  Vous pouvez téléphoner au musée en amont de votre visite pour vérifier la densité et éviter d’attendre à l’entrée.
  • Veillez à prévoir l’appoint pour votre entrée pour éviter au maximum la circulation de monnaie entre le personnel du musée et vous. (Espèces ou chèque, carte bancaire non-acceptée)
  • Nous vous recommandons le port d’un masque. Du gel hydroalcoolique sera à disposition à votre entrée dans le musée et sur les paliers des étages. Les rampes d’escaliers et les poignées de porte seront désinfectées régulièrement.
  • Pour éviter aux personnes de se croiser dans les escaliers et conserver la distanciation sociale, les escaliers seront ouverts soit à la montée, soit à la descente. Les visiteurs devront respecter le marquage au sol et attendre pour emprunter les escaliers si quelqu’un l’utilise déjà.
  • De même, les plus petites salles d’expositions ne seront accessibles qu’à 2 personnes à la fois pour respecter les distances.
  • Les fiches de salle, et autres objets qui doivent être manipulés, ont été retirés. L’équipe du musée reste à votre disposition néanmoins si vous avez des questions durant votre visite, dans le respect des gestes barrière bien entendu.
  • Les espaces pour s’asseoir sont retirés. Un tabouret pliable peut néanmoins être proposé aux personnes ayant des difficultés à se déplacer.
  • Le musée ne proposera pas d’accès à ses sanitaires, mais des toilettes publiques sont à votre disposition dans le parc près du musée.
  • Le Service pédagogique et les visites guidées sont suspendus. Les annulations et reports d’événements annoncés auparavant sont consultables ici.

Nous vous remercions de bien vouloir respecter ces quelques règles ainsi que les consignes que le personnel pourrait être amené à formuler pour garantir votre sécurité durant votre visite.

L’équipe du musée reste disponible pour vous apporter toute information complémentaire, par téléphone, mail ou sur les réseaux sociaux.

Un mythe impliquant une mort tragique et des fleurs…

La mythologie est un dictionnaire de hiéroglyphes vivants.

Charles Baudelaire

 

Pour ce nouvel article, nous allons nous intéresser à la mythologie grecque. La mythologie est, selon le Larousse, « un ensemble d’histoires fabuleuses des dieux, des demis-dieux et des héros de l’Antiquité païenne ». Les musées regorgent souvent de tableaux mythologiques dont les mythes nous sont mal connus.
Intéressons-nous de plus près au mythe d’Adonis, ainsi qu’à sa mort que nous retrouvons sur une toile du musée, réalisée par un peintre hollandais du XVIIe siècle.

Tout débute suite à la naissance de Myrrha, fille de Cinyras qui ne put s’empêcher de vanter la beauté de celle-ci au monde entier, allant jusqu’à dire qu’elle était bien plus belle qu’Aphrodite. Vexée, la déesse fit naître l’amour incestueux dans le cœur de Myrrha. Un soir où Cinyras fut ivre, Myrrha s’immisça dans le lit paternel. Quand celui-ci se rendit compte que sa maîtresse n’était autre que sa fille, il fut prit d’une honte et voulu la tuer. Aphrodite prit pitié de Myrrha qu’elle transforma en arbre à myrrhe.
Neuf mois plus tard, fruit de l’inceste, Adonis sortit de l’écorce de l’arbre. Touchée par la beauté du bébé, Aphrodite décida de le confier à Perséphone, déesse des Enfers. Quand il fut adolescent, Aphrodite revient chercher Adonis, mais Perséphone refusa car elle avait fait de lui son amant. Aphrodite prise de colère fait intervenir Zeus pour pouvoir partir avec Adonis. Une décision est alors prise, celle de diviser l’année d’Adonis en trois, un tiers pour Perséphone, un tiers pour Aphrodite et le dernier pour qu’il se repose. Adonis décide de consacrer se dernier tiers à Aphrodite. Folle de jalousie Perséphone s’en va voir Arès, l’amant légitime d’Aphrodite, qui lança une malédiction sur Adonis : dès lors que celui-ci se retrouverait seul, il se ferait tuer.
C’est ainsi qu’au cours d’une partie de chasse Adonis se fit charger par un sanglier qui le blessa mortellement. Quand Aphrodite arriva, il était déjà trop tard mais ses larmes mêlées au sang d’Adonis formèrent de jolies fleurs de la famille des renoncules, proche de l’anémone, l’Adonis d’automne.

Cette fleur devient alors un symbole de résurrection et de renaissance dans les Natures Mortes et les Vanités. Nous retrouvons un beau spécimen dans le tableau de Coenraet Roepel que nous avons déjà évoqué.

Pour ce nouveau défi, nous vous proposons d’écrire un petit mythe sur le confinement ou sur ce que vous pensiez du déconfinement. Laissez libre court à votre imagination !

#culturecheznous #EvARTdezVous #défi #mythe #imagination #art #culture

Détail du mois de mai : symboles et esclavage…

Pour ce 10 mai 2020, à l’occasion de la 15ème Journée nationale des mémoires de l’esclavage, des traites et leurs abolitions et en partenariat avec la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, le musée consacre son détail du mois à cette représentation d’esclave, visible sur l’Allégorie du Goût, issu de l’atelier anversois de la famille Brueghel. Le raffinement affiché des détails montre l’influence de Rubens, qui possédait également un atelier dans cette ville.

Réalisé à une époque florissante, où Anvers est l’un des grands ports commerciaux à l’échelle mondiale, ce détail illustre l’importance du tristement célèbre commerce triangulaire dans la réussite économique de la ville. Si le port d’Anvers n’était pas un port négrier à proprement parler, il a néanmoins alimenté ce commerce, en armant des navires espagnols notamment.

La représentation de l’esclave noir symbolise les terres exotiques qui font la richesse des commerçants anversois, il incarne l’allégorie de l’Afrique. Il est représenté avec une coupe à boire et à proximité des contenants pour la boisson, indiquant qu’il est utilisé comme domestique. Les représentations de domestiques noirs restent rares dans la peinture flamande du XVIIe siècle car leur présence était exceptionnelle : avoir un Noir à son service était un signe extérieur de richesse car on l’avait fait venir à prix d’or depuis les comptoirs de Guinée.

Pour découvrir l’ensemble de l’oeuvre, il faudra attendre la réouverture du musée, mais si vous êtes curieux, vous pouvez retrouver le tableau ici.

#journéedemémoiredelesclavage

Vous prendrez bien un petit verre de vin?

Après avoir évoqué le plaisir des mets dans un billet précédent, il faut évoquer un plaisir qui accompagne souvent celui de la nourriture : la boisson. Ici nous nous arrêterons plus précisément sur la représentation de l’action du boire du vin, très présente dans les tableaux du musée via des libations.
Le vin symbolise différents aspects : renvoyant à des notions spirituelle via les représentations de la Cène à la Renaissance, il se sécularise pour devenir un élément de convivialité dans la peinture des XVIIe et XVIIIe siècles. Le tableau le Déjeuner champêtre du peintre du Grand Siècle François Octavien montre une joyeuse compagnie élégamment vêtue en train de profiter d’un déjeuner informel, où nombre de bouteilles sont débouchées.

Le vin était à cette période la boisson la plus répandue en France, alors couverte de vignes. Sa consommation est importante surtout dans les villes : on sait par exemple qu’à Lyon à la fin du XVIIe siècle la moyenne quotidienne est d’environ 75 centilitres par habitant. Évidemment tout le monde ne boit pas la même qualité : les personnages du tableau boivent un vin foulé et non pressé, réservé à la table des élites.
Le vin et alors considéré comme une nourriture. Pour se désaltérer, on va le boire coupé avec de l’eau, parfois pour le rafraîchir. Une nouveauté va apparaître chez les plus riches à partir de 1675 : on boit le vin à la glace c’est-à-dire frappé. Les grandes tables prennent l’habitude de réfrigérer le vin mais aussi les verres dans des récipients spécialement conçus. On peut voir un domestique sortir les bouteilles d’un rafraîchissoir sur le détail ci-dessous.

Les vins et alcools ont été transportés et conservés pendant longtemps dans des tonneaux. Le verre était rare et les bouteilles servent d’abord seulement aux vins de luxe. Avec leur fond plein et leur col allongé, ces bouteilles sont fragiles : on les recouvre d’un clissage de paille ou d’osier. A la fin du XVIIe siècle un nouveau modèle de bouteille venant d’Angleterre apparaît qui va particulièrement profiter au sort du Champagne effervescent : soufflée dans un verre plus solide avec un fond évidé, cette nouvelle bouteille est munie d’une bague de renfort au goulot qui permet d’y placer des bouchons de liège.

Le vin a pu également être regardé avec défiance, car il peut conduire à l’ivresse et l’ivrognerie. Certaines peintures ont donc un point de vue plutôt moralisant : l’Allégorie du Goût de l’atelier des Brueghel l’illustre d’une manière amusante avec un singe en train de s’enivrer. Symbolisant le double grotesque de l’être humain, le singe ici sert d’avertissement au buveur : l’ivresse pourrait le conduire à un comportement digne d’un animal…

Pour le prochain défi, on vous propose de vous mettre en scène en photo, façon scène de genre, à l’heure de l’apéritif ! Bien sûr on vous rappelle que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et que celui qui conduit le carrosse, c’est celui qui ne boit pas. 😉

#culturecheznous #EvARTdezVous #vin #boire #apero

L’art de manger avec les yeux !

La Renaissance est une époque innovante, il en va de même en ce qui concerne l’art de cuisiner. Les Italiens sont d’ailleurs les premiers à s’emparer du sujet du plaisir de manger. Le premier livre de cuisine illustré est Opera de Bartolomeo Scappi en 1570. La France est pionnière en la matière notamment avec l’écriture de l’un des premiers livre de recettes connu Le Viandier de Taillevent, en 1380 donc bien avant la Renaissance !


Ce détail du tableau de l’Allégorie du goût représente une tourte au cygne qui est l’un des symboles des banquets du Moyen Age. C’était un plat servi en entremet, plutôt récréatif que culinaire. La viande cuite était remplumée pour provoquer l’étonnement des convives. Les volatiles sont la viande des riches par excellence au Moyen Age car les animaux volants sont censés mieux convenir aux estomacs délicats de la noblesse. Ils sont issus de la chasse qui est une pratique réservée à la noblesse.

Le cygne, la grue, le paon et le héron, perdent peu à peu la faveur des princes de la Renaissance et sont remplacés par la poule d’Inde, plus communément connu sous le nom de dindon, qui arrivent du nouveau continent. Nous pouvons en voir un bel exemple sur Le Repas à la ferme d’Abraham Willemsens.

Les légumes longtemps méprisés sur la table des nobles reviennent à la mode au détriment des céréales et des légumes secs. De ce fait, de nombreuses scènes de genre affirment le retour des légumes dans les celliers des grandes maisons comme le montre ce détail d’une scène de cuisine du peintre flamand nommé Jean Nollekens (à retrouver ici également).

Les fruits d’abord mangés en entrée passent au dessert. Ils sont mangés sous plusieurs formes, cuits, en compote, confits ou en pâte de fruits.

Ces évolutions culinaires permettent la création de recettes traditionnelles comme les tartes, les flamiches ou bien même le Potjevleesch !

Pour ce nouveau défi, nous vous demandons de partager votre recette fétiche, quelle soit sucrée ou salée, ou les deux ! Faites-vous plaisir ! Vous pouvez également faire une photo de ladite recette.

#culturecheznous #EvARTdezVous #défi #legrascestlavie #gastronomie #art #culture

Un calendrier culturel malmené par le confinement…

Les temps sont toujours incertains pour le musée Jeanne d’Aboville de La Fère et nous ignorons toujours, comme la plupart des établissements culturels, la date de notre réouverture. Dans ces conditions, il est difficile de se projeter concernant la calendrier culturel du musée.

L’équipe du musée s’est donc douloureusement résolue à aménager le calendrier culturel du musée en procédant à l’annulation ou au report de plusieurs de nos activités du printemps et de l’été :

La conférence consacrée aux natures mortes de fleurs du 2 mai est annulée sans surprise, car le confinement sera encore en cours. Elle sera sans doute reprogrammée en 2021 pour intégrer un programme d’activités en projet sur le sujet.

La Nuit des Musées a été reportée au niveau national au 14 novembre 2020.

L’exposition « Confrontation/Inspiration » de l’artiste Gabriel Martinet au musée qui devait démarrer début juin au musée va être reportée en 2021, nous sommes actuellement en discussion avec l’artiste pour assurer des conditions optimales à la tenue de l’exposition.

Les Journées de l’Archéologie les 20 et 21 juin n’ont pas encore été reportées au niveau national, mais l’organisation étudie actuellement toutes les solutions qui seraient envisageables et possibles pour maintenir ces journées sous une autre forme. L’équipe du musée s’est d’ores et déjà résolue à annuler les conférences qui devaient égayer ce week-end, mais n’exclut pas de participer sous une forme numérique.

Les animations de l’été sont également annulées : même si le musée rouvre, l’équipe a choisi de ne pas proposer d’escape-game cet été à cause des soucis sanitaires que pourrait causer la manipulation des objets nécessaires à l’escape-game par les équipes successives. De même, pour éviter les attroupements, le musée ne proposera pas de visite guidée les samedis de cet été.

La tenue des visites sur les peintures consacrées à la Vierge Marie pour le 15 août n’est pas encore prononcée, mais si elles devaient être maintenues, elles seront démultipliées pour s’effectuer en très petits groupes.

 

L’équipe du musée espère un retour à un fonctionnement normal pour l’Automne, et n’a pour le moment pas remis en cause sa participation aux Journées du Patrimoine en septembre.

Nous travaillons d’ailleurs actuellement sur la mise en place de l’exposition thématique qui sera lancée à cette occasion consacrée à l’Art du Portrait.

Le musée reste néanmoins actif et présent sur ici et sur les réseaux sociaux, donc n’oubliez pas de nous suivre sur ces différents supports !

Compagnon de confinement

Nous allons parler pour ce nouveau défi des animaux. Notre collection foisonne d’animaux en tout genre ce qui nous laisse penser que la Comtesse d’Héricourt aimait tout particulièrement nos amis les bêtes.

Les animaux prennent une place particulière auprès de l’Homme dès le VIIIe millénaire avant notre ère. En effet, l’émergence de l’agriculture permet la domestication, créant de nouveaux rapports entre les hommes et les animaux. Ces interactions sont très vite représentées dans l’Art, les grottes de Lascaux et la grotte Chauvet (chauvet est le nom du découvreur pas du lieu 😉 ) en témoignant.
Certains de ces animaux intègrent le cœur du foyer pour leurs capacités de protection et/ou de chasseurs (de souris par exemple), il s’agit bien évidemment du chien et du chat. Entre eux et la maisonnée, un réel lien se noue. C’est ainsi que l’animal de compagnie naît.

Réunion familiale dans un intérieur hollandais, suiveur de Brekelenkam

Au XVIIe siècle, la peinture animalière devient un genre particulier. Les peintres néerlandais qui commencent à sortir pour réaliser des paysages, sortent également pour saisir les traits, les mouvements et les attitudes des animaux. Les scènes de genre deviennent populaires et avec elles se multiplient la figuration d’un petit épagneul marron et blanc souvent présent dans les familles hollandaises, le Kooikerhondje (signifiant “chien de chasseur”, la race est désigné en France sous le nom de “Petit chien hollandais de chasse au gibier d’eau”). Nous retrouvons ce chien sur un de nos tableaux, inédit des réserves, réalisé par un peintre anonyme suiveur de Quirijn van Brekelenkam, un spécialiste des scènes de genre du Siècle d’or hollandais.

détail du Kooikerhondje et une photo d’un chien de cette race (source omlet.fr )

Les portraits animaliers apparaissent à cette époque, la référence dans ce genre étant les chiens de chasse de l’artiste français Jean-Baptiste Oudry.

Le chien symbolise généralement la fidélité. L’histoire du chat est plus complexe. D’abord image de protecteur car il chasse les rongeurs des greniers, il devient pendant le Moyen-âge un emblème du mal car ses yeux qui renvoient la lumière, matérialisent les flammes de l’Enfer. Il quitte symboliquement les foyers avant des les retrouver au cours du XVIIe siècle.

Pour ce nouveau défi, nous vous proposons de prendre une photo ou de dessiner, votre animal de compagnie ou un animal domestique que vous appréciez plus particulièrement. Sachez que dans l’équipe nous adorons les petits lapins !

#culturecheznous #EvARTdeVous #animal #compagnon #choupinet