Exposition-dossier Nouveau regard sur Orphée

L’année  2019 va commencer fort au musée avec la présentation de l’exposition-dossier “Nouveau regard sur Orphée” !

Le tableau Orphée charmant les animaux, œuvre du peintre Sinibaldo Scorza, prestigieux maître baroque de l’école génoise, est une pièce importante de la collection du musée Jeanne d’Aboville, d’abord par sa taille, près de trois mètres de haut mais aussi par son thème et son aspect décoratif. Il n’était malheureusement plus en état d’être présenté depuis de nombreuses années et a dû subir une restauration lourde.

Revenu du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France de Versailles le 25 octobre dernier, Orphée n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.

A l’aide d’une exposition-dossier présentée à proximité de l’œuvre, vous pourrez découvrir les différentes étapes de ce projet au long cours qui a permis de rendre à ce géant de la collection son lustre perdu. L’exposition reviendra en particulier sur la spectaculaire étape de la transposition et sur le délicat travail de réintégration picturale auquel se sont livrées les restauratrices.

L’œuvre redevenue lisible sera également commentée, notamment sur les interrogations autour de son auteur et sur le traitement du thème mythologique qui est fait ici.

A découvrir au musée aux heures d’ouverture !

Détail du mois de novembre : Mariage Mystique de sainte Catherine de Biagio Pupini

Le détail du mois de novembre provient du Mariage Mystique de sainte Catherine de Biagio Pupini, dit Biagio delle Lame, un peintre actif à Bologne vraisemblablement entre 1511 et 1575.

Le détail choisi sur le tableau se focalise sur le visage de sainte Catherine d’Alexandrie, au moment de son mariage mystique avec le Christ, puisque Catherine a déclaré qu’elle lui était destinée. Il s’agit d’une élévation spirituelle, qui atteint une forme d’union avec le Christ assimilable à un mariage. Celui-ci est symbolisé par l’anneau que la main de Jésus lui présente. Catherine était issue d’une famille noble de la ville d’Alexandrie, comme en témoigne sa parure de perle fines ici présentée. Elle fut condamnée à mort par l’Empereur Maxence car elle refusait de l’épouser, fidèle à sa foi. Le profil très pur et la finesse des mains témoignent de la beauté de la jeune femme telle que la décrive les hagiographes.

Pour découvrir l’ensemble de l’œuvre, peut-être à l‘occasion de sa fête le dimanche 25 novembre, venez la voir au musée Jeanne d’Aboville !