Confrontation/Inspirations, c’est lancé !
L’exposition Confrontation/Inspirations a été inaugurée hier et nous remercions les nombreuses personnes venues saluer le travail de Gabriel Martinet, en admirant au passage les œuvres du musée.
L’inauguration a été suivie d’une visite en compagnie de l’artiste, qui a montré le lien qu’il faisait entre sa production et les œuvres du musée qui l’ont inspiré. Vous pouvez également participer à une visite en compagnie de l’artiste dans les semaines à venir (cliquez ici pour plus de renseignement).
Un exposition “bonus” est également à découvrir à la bibliothèque municipale (Espace Drouot, Rue des Bigors, La Fère), l’artiste ayant également investi les lieux pour présenter un cycle de peintures sur le thème de l’Apocalypse.
La Bibliothèque est ouverte les mercredis de 8h à 12h et de 14h à 18h. Entrée gratuite.
L’exposition Confrontation/Inspirations se prépare !
Gabriel Martinet a apporté la trentaine d’œuvres qu’il va exposer dans le cadre de l’exposition Confrontation/Inspirations et a participé à l’accrochage, tout sera prêt pour le vernissage le 15 février !
Ouverture au public le 16 février à 14h.
A vos agendas : visites commentées de l’exposition CONFRONTATION/INSPIRATIONS
L’exposition Confrontation/Inspirations va débuter le 15 février prochain et le musée vous propose de la découvrir en compagnie de l’artiste.
Gabriel Martinet vous proposera une visite commentée de ses oeuvre et de celles du musée qui l’ont inspiré.
Nous invitons les enseignants intéressés par l’exposition à contacter le musée : des découverte de l’exposition en compagnie de l’artiste peuvent être proposées aux classes de tous niveaux.
Infos pratiques :
Tarif : 4€
Visites de l’exposition commentées par l’artiste les samedis 12 mars, 30 avril et 21 mai 2022 à 15h.
Réservation préalable conseillée.
Détail du mois de février : homard, citron et querelles religieuses…
Le détail du mois de février est extrait d’une Nature morte de homard, œuvre de Johannes Hannot, né à Leyde en 1633 et mort dans la même ville en 1684. Spécialiste des natures mortes de fruits, il incorpore souvent un homard chatoyant dans ses compositions, mais nous avons peu d’éléments sur sa vie, excepté qu’il fut admis à la guilde de Saint-Luc de Leyde en 1650.
Si le homard est très présent dans la peinture nordique, il prend un sens bien différent, en fonction qu’il soit représenté par un peintre protestant ou catholique, car l’Europe est alors déchirée par les querelles religieuses. Le homard, rouge après sa cuisson, apporte de la chaleur à la composition et rappelle la couleur des princes de l’église que sont les cardinaux. Il est également vu comme un symbole de résurrection du Christ, car les homards perdent leur enveloppe au printemps pour prendre une nouvelle carapace. Chez les protestants, la démarche à reculons du homard symbolise l’inconstance et l’instabilité, les peintres évoquent par ce biais la déviance morale des catholiques.
Ce tableau est pétri de référence symbolique bien au-delà de l’auguste homard qui y trône : le citron, dont la peau s’entortille, rappelle la vie qui se déroule et la montre, placée entre les pinces du homard, nous rappelle que notre temps est compté…
A partir du 16 février, vous pourrez découvrir ce tableau en compagnie d’une œuvre de Gabriel Martinet, artiste qui présentera son travail nourris par l’observation des tableaux de la Collection dans l’exposition Confrontation/Inspirations, jusqu’au 30 mai !
Marie-Madeleine prépare son voyage…
La salle des Primitifs contient un très bel exemple de l’oeuvre de Jan Massys, un peintre anverois du XVIe siècle avec une Marie-Madeleine en prière. Ce tableau a attiré l’attention de l’équipe scientifique du musée San Domenico de Forli, et il va quitter la France début mars pour rejoindre l’exposition “Marie-Madeleine. Le mystère et l’image”, qui a aura lieu du 4 mars au 26 juin 2022.
Cette exposition a l’ambition d’explorer les différents avatars de la sainte, via l’étude des légendes à son propos et en explorant l’iconographie du personnage. Le tableau du musée de La Fère apparaîtra notamment dans une section consacrée à la tension formelle du XVIe siècle entre le classicisme et les nouvelles inquiétudes, où Marie-Madeleine est représentée comme une sainte pécheresse, caractérisée par sa repentance et son extase.
En vue de son voyage, la Madeleine de La Fère avait besoin de subir quelques petites restaurations, pour permettre une bonne conservation de cette peinture de presque 500 ans : en effet l’œuvre est peinte sur bois et craint les chocs et les changements climatiques.
Pour cela, les restauratrices Juliette Mertens et Angélique Bigolet sont intervenues sur place au musée du 17 au 19 janvier 2022 pour s’assurer que Marie-Madeleine fasse bon voyage : Juliette Mertens spécialiste de la restauration des supports en bois a intervenu sur le cadre et les pièces de bois ajoutées à l’arrière du panneau, Angélique Bigolet, spécialiste de la couche picturale a refixé de soulèvements qui se trouvaient sur les jointures des planches du panneau.
L’opération est entièrement financée par le musée emprunteur.
Retour au bercail pour Pieter…
Pieter Gerritsz van Roestraten fête aujourd’hui le retour au musée de sa nature morte aux orfèvreries.
Après un passage dans l’exposition consacrée aux coquillages du Musée de la Nacre et de la Tabletterie, le tableau a réintégré la collection permanente où vous pouvez le découvrir dans un nouvel accrochage consacré au Siècle d’Or.
A découvrir dès demain à 14h au musée !
Départ en exposition pour Mors Omnia Vincit
C’était annoncé et le voilà parti, le chef-d’oeuvre de Mathias Withoos a quitté le musée pour un périple le conduisant à Amersfoort, ville natale du peintre aux Pays-Bas.
Il rejoint l’exposition Ander Licht Op Withoos, organisée par le musée Flehite d’Amersfoort. Le musée Flehite présente la première grande rétrospective du maître néerlandais Mathias Withoos du 12 décembre 2021 au 8 mai 2022. Il y figurera en bonne place, comme l’une des vanités les plus réussies de l’artiste, offrant un éventail représentatifs des motifs graphiques appréciés par le peintre allié à une composition très équilibrée.
Une des particularités de l’exposition est de proposer le travail de trois générations de Withoos : du père Mathias, de ses enfants et du photographe contemporain et descendant Hans Withoos. L’exposition donne un aperçu représentatif de l’œuvre de Mathias Withoos et de ses enfants.
L’exposition est accompagnée d’une vaste monographie et d’un catalogue raisonné . Le travail a été compilé par le commissaire de l’exposition et expert de Mathias Withoos, Albert Boersma, et est publié par Boiten Boek Projecten.
Après la radio, la TV !
Retrouvez un court reportage sur la venue de Fabian Müllers au musée Jeanne d’Aboville sur le site internet de France 3 Picardie !
Il vous suffira de choisir l’émission du 19/20 du 30 octobre et d’avancer le curseur de la vidéo à 11mn05. Cliquez sur l’image ci dessous pour accéder au site de France 3 !
Merci à l’éqpuipe de France 3 Picardie pour ce partage et rendez-vous le 13 novembre pour une seconde après-midi culinaire au musée !