Une artiste randonneuse sur la Via Francigena s’arrête au musée

L’artiste plasticienne Siloé va faire route vers La Fère durant une randonnée le long de la Via Francigena. La Via Francigena (ou la « voie qui vient de France ») est un ancien chemin de pèlerinage vers Rome remontant au Moyen Âge. À l’instar du chemin de Compostelle, c’est une importante voie de pèlerinage qui s’est ouverte peu à peu à un large public, avec une reconnaissance par le Conseil de l’Europe comme « grand itinéraire culturel du Conseil de l’Europe ». La Fédération Française de Randonnée Pédestre vient d’en terminer le balisage.

photo : siloe-elise.fr ©

Durant son périple, Siloé va faire halte notamment au musée Jeanne d’Aboville le 30 juillet où elle proposera un impromptu artistique gratuit et ouvert à tous de 16h15 à 17h30.  Lors de cet impromptu, elle vous initiera à la construction de coiffes réalisées avec des éléments végétaux glanés aux alentours.

Pour découvrir un peu plus la démarche de l’artiste, vous pouvez visiter son site internet, et vous pourrez également suivre son périple sur Instagram : @siloe.elise

 

Pour info, voici les autres lieux où l’artiste posera son sac  :

1/ ST QUENTIN : Le Parc d’Isle au coeur de Saint-Quentin.
Le mardi 26 juillet 2022 à 15h – Thème : « Balisages »
2/ SERAUCOURT-LE-GRAND : Les étangs de pêcheurs : Le Domaine de l’Arc en ciel
Le vendredi 29 juillet 2022 à 14h – Thème : « Apats »
3/ LA FERE : Musée Jeanne d’Aboville via “Le chemin des écoliers”.
Le samedi 30 juillet 2022 à 16h15 – Thème : « Coiffes végétales »
4/ ST NICOLAS AUX BOIS : Forêt Nationale de ST GOBAIN, Abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois.
Le lundi 1 août 2022 à 11h – Thème : « Collections »
5/ LAON : Promenade de la Couloire Lavoir de Laon Ville Haute.
Le mercredi 3 août 2022 à 11 h – Thème : « Ville minérale – Ville végétale »
6/ LAON : Promenade de la Couloire Lavoir de Laon Ville Haute. L’AONTRAIDE ESPACE CULTUREL AUTOGÉRÉ
Le vendredi 5 août 2022 à 14h – Thème : « Le Bourdon du pèlerin »
7/ NEUVILLE-SUR-AILETTE – La Voie Verte
Le dimanche 7 août 2022 à 11h – Thème : « Onde de nature oscillatoire »
8/ BOUCONVILLE-VAUCLAIR : ABBAYE DE VAUCLAIR : Arboretum et jardin de
plantes médicinales.
Le mardi 9 août 2022 à 15h – Thème : « Panoplie médicinale »
9/ CORBENY détour via le Chemin des Dames : Tour observatoire du Chemin des Dames à CRAONNE.
Le jeudi 11 août 2022 à 11h – Thème : « Installation filaire »
10/ BERRY AU BAC : Les berges du canal à la Communauté Emmaüs Berry au bac.
Le samedi 13 août 2022 à 15h – Thème : « Amoncellement »

Pour le 15 août,le musée se délocalise ! Exposition La Vie de la Vierge

Après une exposition sur le sens des couleurs dans l’art sacré, l’église Saint Montain de La Fère va accueillir une toute nouvelle exposition. Visant à faire connaître à la fois les Collections du musée Jeanne d’Aboville, situé à 5mn à pied de l’église et également à mieux comprendre les représentations artistiques de la Vierge Marie, l’exposition présente le déroulé de sa vie, de sa naissance à sa mort.

Onze peintures sont reproduites, dont certaines inédites en provenance des réserves du musée, dans l’exposition qui prendra place dans l’église Saint-Montain de La Fère, où d’autres symboles et attitudes renvoyant à la Vierge seront décryptés pour permettre aux visiteurs de mieux appréhender l’art religieux.

L’exposition sera visible exceptionnellement le 15 août à l’occasion des fêtes de l’Assomption, avec l’ouverture de l’église à la visite libre de 14h à 17h. Une lecture théâtrale de la pièce “Gaby ou le pardon de Marie” sera également présentée en l’église à cette occasion.

Un parcours de visite de l’église est également proposé.

 

En bref :

Le 15 août 2022 de 14h à 17h

à l’église Saint Montain, rue de l’église à La Fère

Entrée libre, gratuit.

Le Bling Bling Summer, paré au départ !

Hier soir avait lieu le vernissage de l’exposition Mode et beauté gallo-romaine,  qui lance le Bling Bling Summer au musée. Nathalie Harran , costumière de l’atelier la Dame d’Atours a présenté son travail au public présent.

Cette exposition est donc consacrée à la mode gallo-romaine. En faisant écho aux collections archéologiques du musée, elle explore le vêtement de cette période si particulière où les civilisations romaines et gauloises se rencontrent et se mêlent, pour nous donner un aperçu des habits et parures des personnes qui ont vécu dans la région il y a deux millénaires ; quand La Fère n’était qu’une simple ferme fortifiée à la rencontre des rivières…

Vous pouvez découvrir cette exposition dès samedi 18 juin à l’occasion des Journées de l’Archéologie de  14h à 17h30, l’entrée sera exceptionnellement gratuite pour tous ce jour !

L’exposition s’animera également par des visites et ateliers durant tout l’été pour permettre aux visiteurs qui le souhaitent d’explorer plus concrètement l’art de la coiffure et celui du tissage. La riche collection de peinture ne sera pas en reste avec deux visites thématiques consacrées à la représentation des bijoux et des vêtements. Attention ces animations sont uniquement sur réservation !

Les résidents des quartiers prioritaires de Chauny, Tergnier et La Fère bénéficient de la gratuité tout l’été pour la visite ou la participation aux ateliers, attention néanmoins à réserver vos places au préalable  !

La Municipalité remercie  les personnes et organismes qui auront contribué à cet événement de manière décisive :
– La Direction Régionale des Affaires Culturelles qui a contribué financièrement au projet à double titre, à la fois pour la politique de la Ville et pour l’été culturel, opération qui vise à faire renouer le public familial et les jeunes avec la culture durant l’été.
– La Préfecture et le programme politique de la ville de la communauté d’agglomération Chauny-Tergnier-La Fère pour leur aide financière également décisive.
– Nathalie Harran, costumière de l’atelier la Dame d’Atours, qui a mis son talent et son expertise au service du musée.
– L’association Archéocréa et Amélie Legrand qui ont répondu de manière enthousiaste à notre invitation, pour les ateliers de tissage antique.

Monstrueux portraits à l’espace Drouot

A partir du 22 juin, et ce jusqu’au 1er juillet, une exposition va être présentée à l’Espace Drouot de La Fère.
Les visiteurs pourront y découvrir les travaux produits par les élèves des écoles Jean Moulin et Jules Verne de La Fère, l’école Camille Desmoulins de Beautor, et de l’école de Danizy.
Cette exposition est le résultat d’un partenariat réussi entre le musée de La Fère, le collège Marie de Luxembourg, et les écoles du réseau d’éducation prioritaire de La Fère. Organisé par la coordinatrice du réseau Amandine Imbert, en lien avec Elodie Riquet, chargée du service éducatif du musée, et les enseignants des différents établissements, les élèves de différentes classes de CP et de CE1 ont travaillé sur des portraits de monstres en s’inspirant du travail écrit produit par les classes de sixièmes de madame Watel décrivant des créatures issues de leur imagination. Le résultat est un « monstrueux » ensemble de dessins, sculptures et collages que le public pourra découvrir à l’espace Drouot.

En bref :
Exposition Monstrueux portraits
ESPACE DROUOT, rue des Bigors, La Fère
du 23 juin au 1er juillet
Visible du lundi au vendredi de 9h à 11h et de 14h30 à 16h30.

Des départs en exposition qui sentent bon les embruns

Le musée a vu partir cette semaine trois marines parties rejoindre le musée de Bastia pour l’exposition Mare Furioso, Pirates et corsaires en Méditerranée du XVIe  au XIXe siècle, qui aura lieu du 2 juillet au 17 décembre 2022.

Si dans l’imaginaire collectif, pirates et corsaires sont liés aux espaces maritimes pacifiques et atlantiques, ces phénomènes ont aussi existé dans tout le bassin méditerranéen et ce durant des siècles. Leurs conséquences dans de nombreux domaines – politiques, sociaux, diplomatiques, militaires, économiques – en font des marqueurs des évolutions transfrontalières maritimes mais aussi de la construction des identités nationales de l’Europe du Sud et du rapport que celles-ci entretiennent non seulement entre elles mais aussi avec l’empire ottoman.

Pour cette exposition, le musée Jeanne d’Aboville a contribué avec trois toiles, dont deux ont été restaurées récemment :

  • Une scène de Naufrage de Charles Lacroix de Marseille (MJA 88)

 

  • Un autre Naufrage sur une côte rocheuse,  de Simon de Vlieger  (MJA 250)

 

  • Une scène de salve d’honneur de Kasper van Eyck (MJA183)

Pour redécouvrir ses toiles au musée Jeanne d’Aboville, il faudra attendre  2023, ou faire un petit détour par la Corse entre deux !

Détail du mois de juin : perles, statut social et âge de pierre…

Le détail du mois de juin vous présente un collier de perles préhistorique issu des Collections archéologiques. Découvert dans l’ancienne ballastière de Vendeuil, ce collier en perles blanches, réalisé durant la période néolithique est fabriqué à partir de calcaire, l’un des principaux matériaux employés pour la fabrication de parures de l’époque.

D’un point de vue esthétique, les humains du néolithique aiment attacher leurs cheveux afin de mettre en valeur leur cou et ainsi leur parure. De plus, la création d’une parure peut également traduire un statut social car la matière utilisée symbolise le pouvoir, la richesse ou le prestige. Cependant, le calcaire ne relève pas d’un statut social très élevé puisqu’il était déjà très utilisé à l’époque.

D’un usage courant durant le Néolithique, ces colliers étaient aussi bien portés par les hommes, les femmes que les enfants. Les liens reliant les perles, probablement réalisés en tendon d’animal ou en crin de cheval, n’ont pas résisté au temps et le collier a fait l’objet d’un remontage par les archéologues.

Venez découvrir ce collier au musée, en particulier à l’occasion des Journées de l’Archéologie où l’entrée sera gratuite pour l’ouverture de l’exposition consacrée à la mode gallo-romaine !

L’été s’annonce frivole au musée !

Retrouvez le programme complet des animations estivales du musée sur le page consacrée au Bling Bling Summer en cliquant sur l’affiche !

Les réservations pour les ateliers sont officiellement ouvertes ! Attention les places sont limitées !

Communiqué : découverte exceptionnelle au musée Jeanne d’Aboville

Lors de travaux de dépoussiérage des réserves hier, l’équipe a découvert dans la section archéologique du musée Jeanne d’Aboville un objet non-répertorié et dissimulé dans une double cloison au fond d‘un placard. Soigneusement enroulé dans un carré de soie blanche jaunie par le temps, une coupe de terre cuite ouvragée s’est révélée aux yeux ébahis des guides du musée, qui en ont fait tomber leur chiffon à poussières de surprise !

Cet artefact a priori ordinaire se révèle exceptionnel : la coupe à boire découverte semble avoir plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires. L’équipe a directement contacté le célèbre archéologue anglais John Fish, alors de passage en ville et éminent spécialiste des coupes à boire, surtout quand elles sont pleines.

Intrigué par les photos fournies par l’équipe du musée, l’archéologue a interrompu ses recherches concernant l’Atlantide, dont il espère découvrir les vestiges dans l’étang du Necfort, pour découvrir l’objet de ses yeux et ses conclusions sont sans appel : l’équipe du musée avait découvert le Graal !

La célèbre coupe, convoitée depuis des siècles et objet de la quête des chevaliers de la Table ronde, est considérée comme le Saint Calice, le verre utilisé par Jésus-Christ au cours de la Cène, et qui recueille son sang durant la Passion. La question demeure pour connaitre les raisons qui ont conduit le musée Jeanne d’Aboville à accueillir cet objet légendaire mais il semblerait que la Comtesse d’Héricourt, légatrice de la collection, ait fait partie de la confrérie Saint Fretin, dont le symbole était un poisson. Selon John Fish, cette société secrète aurait eu en sa possession des objets ésotériques et le Graal a sans doute échu à la comtesse par ce biais : celle-ci a ensuite demandé à ce qu’il soit dissimulé dans le musée lors de son legs.

Plusieurs experts ont déjà été dépêchés sur place suite à cette découverte, mais le Musée se refuse dans l’immédiat a plus de commentaire pour éviter un afflux de chasseurs de trésors aux alentours de l’établissement.

 

edit du 2 avril : il s’agissait bien sûr d’un canular du 1er avril. Merci au guide du musée et son pot à crayon pour la figuration.  🙂