Programme estival du musée

C’est l’été au musée et les collections seront encore mises en valeur via diverses animations, destinées autant aux populations locales qu’au public touristique !
Outre les incontournables visites estivales du samedi « A la découverte de la collection de la comtesse d’Héricourt », le musée vous propose une animation tout à fait inédite, sous la forme d’un jeu de piste de type escape-game. Une manière originale de découvrir ou redécouvrir la collection en réalisant une enquête sur la disparition mystérieuse du Conservateur du musée.

Ces différentes activités sont à découvrir ci-dessous :

La visite guidée
“A la découverte de la Collection de la comtesse d’Héricourt”

Les guides du musée vous proposent de partir à la découverte de la collection de peinture exceptionnelle et unique en son genre de la Comtesse d’Héricourt. Ce sera l’occasion de découvrir de manière approfondie ses œuvres majeures et de les replacer dans leur contexte de création pour en comprendre les symboliques, souvent oubliées…

Infos pratiques
À 14h30 les samedis 22 juin, 29 juin, 6 juillet, 13 juillet, 20 juillet, 27 juillet, 3 août, 10 août, 17 août, 24 août, et 7 septembre 2019 (d’autres dates sont possibles pour les groupes sur réservation).
Durée : environ 1h30, tarif : 4€
Réservation possible auprès du musée par téléphone au 03 23 56 71 91

 

Escape Game
“Jeanne d’Aboville Code : Disparition mystérieuse au musée”


Les visiteurs sont invités cet été à se transformer en enquêteurs pour découvrir l’origine de la disparition mystérieuse du Conservateur du musée en explorant son bureau à la recherche d’indices. Durant ce jeu de piste, ils seront amenés à explorer les Collections pour trouver des réponses qui leurs permettront de résoudre l’enquête.

Infos pratiques

Du 1er juillet au 8 septembre aux horaires d’ouverture du musée.

Le jeu pourra s’effectuer en solo ou par groupe jusqu’à 4 personnes.

Durée : une heure, tarif 4€.

Réservation de créneaux possibles.

 

 

Attention aux fermetures estivales !

Le musée sera exceptionnellement fermé le 14 juillet, les 22, 23 et 31 août, ainsi que le 1er septembre.

On vous souhaite un bon week-end de Pentecôte !

La Pentecôte, c’est pour beaucoup l’occasion d’un long weekend, mais tout le monde ne connait pas forcément le sens de cette fête chrétienne… On vous éclaire avec une oeuvre de la Collection qui en traite !

Cette peinture est le volet intérieur d’un triptyque, peint sur bois, et datant visiblement de la première moitié du XVIe siècle. On y vu pour la main d’un peintre flamand mais des éléments faisant penser aux peintres méditerranéens amèneront peut-être une réévaluation de cette attribution dans les années qui viennent.

Y est donc représenté l’épisode de la Pentecôte, tel qu’il est décrit dans le Nouveau Testament :

« Quand arriva la Pentecôte, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent: toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux. Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. » Actes des apôtres (2, 1-4).

D’étymologie grecque, le mot « pentecôte » signifie cinquante, car nous sommes le 50eme jour après Pâques. Ce chiffre n’a pas de valeur symbolique particulière mais en contient une autre intrinsèquement car c’est le 7eme dimanche après Pâques.

C’est donc le moment, dix jours après l’Ascension, où les douze apôtres réunis dans le cénacle (lieu où s’est déroulée la Cène), reçoivent l’Esprit Saint pour ensuite aller prêcher la parole du Christ. Les langues de feu évoquées dans le texte sont symbolisées par les flammèches au dessus de la tête de chaque apôtre, car le feu représente la divinité.

La Vierge est placée au centre, recevant également l’Esprit Saint. Sa position centrale permet d’attester une datation au XVIe siècle, car auparavant on représente soit la place centrale vide pour symboliser l’ascension du Christ, soit occupée par Pierre et Paul, principaux fondateurs de l’Eglise. La présence de la Vierge durant cette scène est une sur-interprétation car elle n’est pas évoquée dans le texte. Mais elle a pour rôle d’incarner l’Eglise : ce rôle est renforcé par le livre ouvert sur ses genoux, symbole de la parole divine que l’Eglise doit connaitre pour la délivrer au monde.

En haut du panneau, l’Esprit Saint est représenté sous les traits de la traditionnelle colombe (qui rappelle la descente du même Esprit sur Jésus durant son baptême) , qui est auréolée et nimbée de lumière. La présence de deux colonnes entourant la scène montre une tentative maladroite de créer une perspective de la part du peintre.

Vous pouvez découvrir l’ensemble du triptyque au musée dans la salle des Primitifs ! A bientôt !