A l’occasion de la Journées mondiale du Dauphin, le musée met à l’honneur une des très belles pièces qui fut découvertes lors des fouilles de Versigny dans l’Aisne. Cette fibule zoomorphe à motif de dauphin, en bronze et fer recouvert d’argent date du IIIe siècle. Son exécution montre une stylisation bien éloignée des représentations romaines classiques. Si on peut rapprocher sa silhouette sinueuse d’exemples du Haut Empire, la fibule de Versigny est néanmoins dans son trait très influencée par une certaine barbarisation des pratiques cultuelles romaines. Souvent figuré en dehors de tout contexte aquatique, le dauphin est associé à la protection des foyers.
Fibule zoomorphe à motif de dauphin, en bronze recouvert d’argent du IIIe siècle, fouilles de Versigny, Inv. 2006.0.13.27
Le musée vous propose, le jeudi 22 juillet de 15h à 16h, de partir à l’aventure avec la comédienne Chloé Duong de la Compagnie Le Compost. Cette artiste polyvalente vous contera « les aventures gourmandes d’un petit gastéropode, qui à force de manger deviendra le premier escargot lunaire de l’histoire, grâce à un prout coincé dans sa coquille! Profitant d’une sieste au soleil, la dilatation du gaz lui fait atteindre des sommets, pour un voyage spatial extraordinaire. Du potager à un jardin d’étoiles, des carottes aux anneaux de saturne, il n’est pas au bout de ses surprises… ».
Cette animation se fera dans le cadre du projet culturel « Que fait-on dans l’Aisne ». Initié pendant la pandémie par Madame Fatima Bendif, directrice de maison de la culture et des loisirs de Gauchy et Agnès Renaud, de la Compagnie l’Esprit de la Forge, ce projet a pour mission de créer du lien entre les différents acteurs culturels du département, les compagnies théâtrales et la population. Piloté par la ville de Gauchy, « Que fait-on dans l’Aisne » est financé par le département de l’Aisne, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et la région des Hauts de France.
Après des centres sociaux, de loisirs, des villes, des bibliothèques, des médiathèques, des EHPAD, des IME et des foyers médicalisés, le musée Jeanne d’Aboville est la première institution muséale à s’inscrire dans ce cet ambitieux projet !
N’hésitez plus, et réservez pour que vos enfants puissent profiter de ce nouveau voyage au musée Jeanne d’Aboville.
En bref :
Conte kamishibaï “Le petit escargonaute”
Illustration et interprétation Chloé Duong
Texte Catherine Bernadoux et Chloé Duong
co-production compagnie Le Compost
Jeudi 22 juillet de 15h à 16h
Public : enfants de 4 à 12 ans (accompagnés de leurs parents)
Tarif : Gratuit
Réservation obligatoire auprès du musée au 03.23.56.71.91
Le détail du mois de juin est extrait d’une nature morte au lièvre, sans doute réalisée par un suiveur de Claude François Desportes, peintre français du début du XVIIIe siècle. Le détail s’attarde sur l’arrière-plan où l’on trouve le roboratif en-cas d’un chasseur, constitué de vin rouge, de vin blanc, de saucisson, de pain et d’une large tranche de fromage.
Apparentée aux scène de cuisine et au motif du garde-manger, la nature morte de chasse est l’occasion d’une caractérisation sociale qui servent les intérêts princiers et aristocratiques, en renvoyant au privilège du droit de chasse. Ces natures mortes sont généralement de grand format et destinées à des palais, ou du moins des intérieurs spacieux.
Si le pain et le vin peuvent renvoyer à l’eucharistie, il s’agit ici de fêter plus prosaïquement la nourriture paysanne, acceptable dans le contexte d’un retour de chasse dans une arrière-cuisine, mais qui ne pourrait être présenté sur une table de château, où fromage et cochonnailles sont considérés comme trop rustre pour les estomacs délicats de la noblesse. Les mets transformés peuvent néanmoins avoir une signification spirituelle, car ils sont issus de l’élevage et de l’agriculture, travail obligé d’Adam après le péché originel alors qu’auparavant il lui suffisait de cueillir les fruits du paradis.
Le détail du mois de février provient d’un tableau intitulé le Marché aux bestiaux, d’un peintre anonyme hollandais et dont l’attribution est difficile. Si les jeux d’ombre et les nuances sur la robe des animaux suggèrent un peintre italianisant, le décor fait plutôt penser à une approche locale. Les disparités entre l’arrière-plan et les figures font supposer un tableau à quatre mains, peut être un maître qui aurait confié un arrière-plan à un élève malhabile avant de s’occuper des animaux représentés au premier plan. La facture du tableau le place en tout cas à la fin du XVIIe siècle.
On y voit des vaches, menées par un chien de bouvier dont la race n’est pas identifiable : il existe alors de nombreuses races qui ont pour la plupart disparues au XIXe siècle quand les déplacements de troupeaux ont été de plus en plus limités avec l’urbanisation croissante des Pays-Bas.
La faible surface disponible pour le pâturage aux Pays-Bas a conduit à une sélection très rigoureuse dès le Moyen-Age au sein des cheptels bovins et les vaches hollandaises sont connues comme d’excellentes productrices de lait, qui leurs permettent d’exporter leur fromage. En a résulté la diffusion de la race Holstein et une riche tradition fromagère. Ainsi la Hollande nous régale d’une infinité de spécialités : si le Gouda et l’Edam sont les plus célèbres, il faut aussi compter sur le Frison, le Limbourg, le Kernhem, le Bluefort, le Subenhara, le Maasdam, l’Old Amsterdam, l’Old Alkmaar, la Mimolette, le Maasland, le Texelaar-Kollumer, le Leyden, le Leerdammer…
Vous pourrez retrouver cette œuvre au sein de l’exposition permanente à la réouverture du musée !
Aujourd’hui nous fêtons l’anniversaire du peintre Jan Hackaert, né le 1er février 1628 à Amsterdam.
Connu pour ses peintures de paysages, il entreprend un voyage en Allemagne et en Suisse, où il esquisse ou peint de nombreux paysages. Il tente de peindre des mineurs en train de travailler, mais ces derniers portent plainte car ils le prennent pour un espion !
Il collabore avec de nombreux peintres tels que Nicolas Berchem and Adriaen van de Velde, qui lui confient les paysages en arrière-plan. Un paysage du musée animé de personnages lui est traditionnellement attribué car il explore la même veine italianisante que les paysages qu’il produisit en Suisse.
Il meurt en 1685 à Amsterdam.
Animal familier par excellence avec le chat, il n’a pas le rôle ambivalent qu’on attribue souvent à celui-ci. Le chien apparaît avant tout comme un symbole de fidélité et de dévouement. Il matérialise souvent le lien fort qui peut lier l’Homme à l’animal dans une proximité plus immédiate que celle des animaux de bat ou les troupeaux.
Loin de se limiter aux chiens de berger, la collection présente une assez large variété de race canines, aux spécialisations marquées. Un grand tableau jouant sur un clair-obscur intense nommé la Querelle de chiens nous présente notamment un couple de molosses, se disputant de la viande tombée d’une table sous l’œil catastrophée d’une servante. Œuvre pour le moment anonyme, on l’a longtemps pensé de l’école hollandaise avant qu’on ne la suppose plutôt allemande, avec une datation proposée du XVIIe siècle. Présentant un profil musculeux et une mâchoire puissante, ces deux chiens qui se disputent la nourriture, préfigurent nos actuels pit-bulls. Présents dès l’Antiquité et très utilisés au Moyen-Age, les chiens de combats ont souvent été croisés avec des chiens de bergers pour obtenir des bouviers, répondant à la fois à la fonction pastorale et de garde, et pouvant défendre les troupeaux bovins.
A l’opposé de ces chiens de travail, plutôt destinés au peuple, on trouve aussi des chiens d’agréments, symbole de confort paisible au sein du foyer bourgeois tel qu’il se développe principalement en Flandres et au Pays-Bas. On trouve également dans la collection des chiens dont le rôle de marqueur social est important : les lévriers. Figurant parmi les plus anciennes races connues (des évangiles apocryphes les mentionnent sur l’arche de Noé), leur profil n’a que peu évolué et est facilement identifiable. Chien destiné à la chasse, il est l’apanage des nobles, notamment dans les contrées vivant sous contrôle espagnol où il faut avoir des quartiers de noblesse pour en posséder. Figurant sur différents tableaux de la collection, on peut citer le tableau Allégorie du goût, production de l’atelier Breughel, où deux lévriers, au profil proche des actuels greyhound anglais, se tiennent entre la table du festin et le gibier issu de la chasse pour marquer leur fonction.
Le sujet extrêmement riche de la représentation du chien s’inscrit dans la volonté de caractérisation de l’animal qu’on voit apparaître durant la Renaissance et qui va concerner en premier lieu les animaux auxquels les Humains prêtent le plus d’affection, voire de l’anthropomorphisme en leur attribuant des sentiments. Le premier portrait animalier en tant que tel connu dans l’Histoire de l’art a été peint en 1548 par le vénitien Jacopo Bassano : il représente les deux chiens de chasse d’un Comte, et ouvre la voie à un grand nombre d’autres portraits canins.
La Collection archéologique n’est pas en reste et livre le crane d’un chien préhistorique en excellent état de conservation. Ce Canis lupus familiaris
a été mis au jour à Vendeuil et témoigne de la familiarisation précoce du loup, premier animal à avoir été domestiqué par l’Homme, conduisant à l’apparition du Chien. Le chien est la seule espèce domestiquée au cours du Paléolithique. Le plus ancien chien découvert est le chien de l’Altai, un canidé domestique de Sibérie qui aurait vécu il y a 33 000 ans.
Après avoir évoqué le plaisir des mets dans un billet précédent, il faut évoquer un plaisir qui accompagne souvent celui de la nourriture : la boisson. Ici nous nous arrêterons plus précisément sur la représentation de l’action du boire du vin, très présente dans les tableaux du musée via des libations.
Le vin symbolise différents aspects : renvoyant à des notions spirituelle via les représentations de la Cène à la Renaissance, il se sécularise pour devenir un élément de convivialité dans la peinture des XVIIe et XVIIIe siècles. Le tableau le Déjeuner champêtre du peintre du Grand Siècle François Octavien montre une joyeuse compagnie élégamment vêtue en train de profiter d’un déjeuner informel, où nombre de bouteilles sont débouchées.
Le vin était à cette période la boisson la plus répandue en France, alors couverte de vignes. Sa consommation est importante surtout dans les villes : on sait par exemple qu’à Lyon à la fin du XVIIe siècle la moyenne quotidienne est d’environ 75 centilitres par habitant. Évidemment tout le monde ne boit pas la même qualité : les personnages du tableau boivent un vin foulé et non pressé, réservé à la table des élites.
Le vin et alors considéré comme une nourriture. Pour se désaltérer, on va le boire coupé avec de l’eau, parfois pour le rafraîchir. Une nouveauté va apparaître chez les plus riches à partir de 1675 : on boit le vin à la glace c’est-à-dire frappé. Les grandes tables prennent l’habitude de réfrigérer le vin mais aussi les verres dans des récipients spécialement conçus. On peut voir un domestique sortir les bouteilles d’un rafraîchissoir sur le détail ci-dessous.
Les vins et alcools ont été transportés et conservés pendant longtemps dans des tonneaux. Le verre était rare et les bouteilles servent d’abord seulement aux vins de luxe. Avec leur fond plein et leur col allongé, ces bouteilles sont fragiles : on les recouvre d’un clissage de paille ou d’osier. A la fin du XVIIe siècle un nouveau modèle de bouteille venant d’Angleterre apparaît qui va particulièrement profiter au sort du Champagne effervescent : soufflée dans un verre plus solide avec un fond évidé, cette nouvelle bouteille est munie d’une bague de renfort au goulot qui permet d’y placer des bouchons de liège.
Le vin a pu également être regardé avec défiance, car il peut conduire à l’ivresse et l’ivrognerie. Certaines peintures ont donc un point de vue plutôt moralisant : l’Allégorie du Goût de l’atelier des Brueghel l’illustre d’une manière amusante avec un singe en train de s’enivrer. Symbolisant le double grotesque de l’être humain, le singe ici sert d’avertissement au buveur : l’ivresse pourrait le conduire à un comportement digne d’un animal…
Pour le prochain défi, on vous propose de vous mettre en scène en photo, façon scène de genre, à l’heure de l’apéritif ! Bien sûr on vous rappelle que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et que celui qui conduit le carrosse, c’est celui qui ne boit pas. 😉
Nous allons parler pour ce nouveau défi des animaux. Notre collection foisonne d’animaux en tout genre ce qui nous laisse penser que la Comtesse d’Héricourt aimait tout particulièrement nos amis les bêtes.
Les animaux prennent une place particulière auprès de l’Homme dès le VIIIe millénaire avant notre ère. En effet, l’émergence de l’agriculture permet la domestication, créant de nouveaux rapports entre les hommes et les animaux. Ces interactions sont très vite représentées dans l’Art, les grottes de Lascaux et la grotte Chauvet (chauvet est le nom du découvreur pas du lieu 😉 ) en témoignant.
Certains de ces animaux intègrent le cœur du foyer pour leurs capacités de protection et/ou de chasseurs (de souris par exemple), il s’agit bien évidemment du chien et du chat. Entre eux et la maisonnée, un réel lien se noue. C’est ainsi que l’animal de compagnie naît.
Au XVIIe siècle, la peinture animalière devient un genre particulier. Les peintres néerlandais qui commencent à sortir pour réaliser des paysages, sortent également pour saisir les traits, les mouvements et les attitudes des animaux. Les scènes de genre deviennent populaires et avec elles se multiplient la figuration d’un petit épagneul marron et blanc souvent présent dans les familles hollandaises, le Kooikerhondje (signifiant “chien de chasseur”, la race est désigné en France sous le nom de “Petit chien hollandais de chasse au gibier d’eau”). Nous retrouvons ce chien sur un de nos tableaux, inédit des réserves, réalisé par un peintre anonyme suiveur de Quirijn van Brekelenkam, un spécialiste des scènes de genre du Siècle d’or hollandais.
Les portraits animaliers apparaissent à cette époque, la référence dans ce genre étant les chiens de chasse de l’artiste français Jean-Baptiste Oudry.
Le chien symbolise généralement la fidélité. L’histoire du chat est plus complexe. D’abord image de protecteur car il chasse les rongeurs des greniers, il devient pendant le Moyen-âge un emblème du mal car ses yeux qui renvoient la lumière, matérialisent les flammes de l’Enfer. Il quitte symboliquement les foyers avant des les retrouver au cours du XVIIe siècle.
Pour ce nouveau défi, nous vous proposons de prendre une photo ou de dessiner, votre animal de compagnie ou un animal domestique que vous appréciez plus particulièrement. Sachez que dans l’équipe nous adorons les petits lapins !
Le musée Jeanne d’Aboville comprend de nombreux tableaux qualifiés de natures mortes. D’autres semblant répondre aux mêmes exigences tant au niveau du sujet que de la présentation répondent par contre au nom de vanité, on vous explique comment faire la différence !
La peinture de nature-morte existe dans les faits depuis l’Antiquité, mais elle est réellement définie en Flandres au début du XVIIe siècle comme la représentation picturale d’un ou plusieurs éléments inanimés. Le terme inanimé doit être saisi ici comme renvoyant à l’absence d’âme, car on peut trouver des animaux bien vivants et pas seulement à l’état de dépouilles sur de nombreuses natures mortes.
L’apparition de la nature-morte dans la peinture nordique est liée à l’essor d’une clientèle bourgeoise principalement calviniste qui va commander de la peinture profane célébrant la richesse et les biens matériels qui en résultent : des tables présentant un repas suspendu et encombrées de vaisselles précieuses sont alors représentées, on célèbre également la nature via la représentation de bouquets de fleurs, souvent ornés d’espèces florales exotiques rendues accessibles par les échanges avec le Nouveau Monde et le développement des serres botaniques. Ce type de tableaux permet aux peintres à la fois de montrer leur savoir-faire dans l’imitation du réel avec des techniques de trompe-l’œil mais aussi de montrer leur art de la composition par le placement des objets dans l’espace pour créer un ensemble harmonieux.
Un sous-genre appelé vanité va se développer aux Pays-Bas car très vite les peintres sont soucieux d’intégrer des notions morales et religieuses dans leur composition, pour faire de leur tableau un support de méditation au-delà de la performance illusionniste. Le nom du genre des Vanités est issu de la sentence de l’Ecclésiaste, livre de l’Ancien Testament : Vanité des vanités, tout est vanité, le message étant de méditer sur la nature passagère et vaine de la vie humaine. Les artistes vont alors développer un langage symbolique via les objets représentés dans leur œuvres pour incarner les activités humaines, la science, l’argent, les arts, les plaisirs des sens, la richesse, le pouvoir, mises en regard avec d’autres éléments évoquant le temps qui passe, la fragilité de la vie, la destruction lente mais irrémédiable de toute production humaine, et le triomphe de la mort avec souvent un crâne humain.
Ce crâne, symbole universel, renvoie à l’égalité des hommes dans la mort quelle que soit leur condition et par le fait qu’il finiront tous par se ressembler quand ils ne seront plus qu’à l’état d’ossements. Le crâne humain est souvent considéré comme celui d’Adam, pour faire de la peinture un support à la méditation religieuse, car il symbolise l’entrée du Péché dans la création. On le qualifie aussi de memento mori (souviens-toi que tu mourras).
D’abord peinture protestante, le sujet de la vanité est récupéré par la peinture baroque catholique flamande, et se diffuse au reste de l’Europe. Témoignant de la fascination des artistes pour les thématiques de la Mort et du Temps, c’est encore un genre usité aujourd’hui.
Au musée, nous avons quelques cas de Natures Mortes où ornent des papillons dont un remarquable tableau de Johannes Fabritius, frère du célèbre Carel Fabritius. Nous ne connaissons quasiment rien de sa vie et il en va de même de son corpus d’œuvres qui en comprend moins de dix au monde.
Sur ce tableau, vous trouverez quatre papillons. Fait assez rare car généralement les compositions ne contiennent pas plus de deux papillons. Ici, nous retrouvons en haut à droite, le plus commun d’entre eux, le Vanessa atalanta L., c’est à dire le Vulcain puis en bas au centre le Pieris brassicae L., la Piéride du chou. Ensuite, nous avons en bas à gauche l’Arctia caja L., l’écaille Martre qui est un papillon de nuit et pour finir en haut à gauche certainement un Pyronia tithonus L. soit un Amaryllis.
Le papillon peut avoir plusieurs interprétations. Il est souvent considéré comme symbolisant l’âme qui vient de quitter le corps et qui s’élève vers le ciel. En outre, il peut représenter le baptême du chrétien du fait de sa métamorphose de chrysalide inerte en papillon. Le papillon symboliserait également la précarité de la vie humaine par son caractère éphémère.
La famille des papillons comprend de nombreuses espèces, de diverses formes avec de multiples couleurs. Pour ce nouveau défi, nous vous demandons de créer un papillon, selon vos goûts, votre humeur, vos couleurs préférées et de lui inventer son nom !