Retrouvez le programme complet des animations estivales du musée sur le page consacrée au Bling Bling Summer en cliquant sur l’affiche !
Les réservations pour les ateliers sont officiellement ouvertes ! Attention les places sont limitées !
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Lors de travaux de dépoussiérage des réserves hier, l’équipe a découvert dans la section archéologique du musée Jeanne d’Aboville un objet non-répertorié et dissimulé dans une double cloison au fond d‘un placard. Soigneusement enroulé dans un carré de soie blanche jaunie par le temps, une coupe de terre cuite ouvragée s’est révélée aux yeux ébahis des guides du musée, qui en ont fait tomber leur chiffon à poussières de surprise !
Cet artefact a priori ordinaire se révèle exceptionnel : la coupe à boire découverte semble avoir plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires. L’équipe a directement contacté le célèbre archéologue anglais John Fish, alors de passage en ville et éminent spécialiste des coupes à boire, surtout quand elles sont pleines.
Intrigué par les photos fournies par l’équipe du musée, l’archéologue a interrompu ses recherches concernant l’Atlantide, dont il espère découvrir les vestiges dans l’étang du Necfort, pour découvrir l’objet de ses yeux et ses conclusions sont sans appel : l’équipe du musée avait découvert le Graal !
La célèbre coupe, convoitée depuis des siècles et objet de la quête des chevaliers de la Table ronde, est considérée comme le Saint Calice, le verre utilisé par Jésus-Christ au cours de la Cène, et qui recueille son sang durant la Passion. La question demeure pour connaitre les raisons qui ont conduit le musée Jeanne d’Aboville à accueillir cet objet légendaire mais il semblerait que la Comtesse d’Héricourt, légatrice de la collection, ait fait partie de la confrérie Saint Fretin, dont le symbole était un poisson. Selon John Fish, cette société secrète aurait eu en sa possession des objets ésotériques et le Graal a sans doute échu à la comtesse par ce biais : celle-ci a ensuite demandé à ce qu’il soit dissimulé dans le musée lors de son legs.
Plusieurs experts ont déjà été dépêchés sur place suite à cette découverte, mais le Musée se refuse dans l’immédiat a plus de commentaire pour éviter un afflux de chasseurs de trésors aux alentours de l’établissement.
edit du 2 avril : il s’agissait bien sûr d’un canular du 1er avril. Merci au guide du musée et son pot à crayon pour la figuration. 🙂
Un groupe de lapins de Pâques a prévu d’envahir le musée les 11, 13, 14, 15 et 16 avril ! Les services secrets du musée ont également découvert qu’un contingent de poussins de Pâques va prendre place en salle archéologique en soutien aux lapins. L’équipe du musée demande l’aide de ses plus jeunes visiteurs pour retrouver les lapins et poussins cachés !
Les visiteurs petits et grands sont invités à une chasse aux lapins de la Collection, mais aussi de quelques autres à découvrir sur place…
Les participants qui trouveront tous les lapins et poussins visibles gagneront un sachet de chocolats de Pâques ! Nécessitant juste un peu d’observation, cette visite peut se faire en famille pour aborder la peinture d’un point de vue ludique.
Le musée sera ouvert de 14h à 17h30 les 11, 13, 14, 15 et 16 avril 2022. La chasse aux lapins et aux poussins se fait en visite libre en continu durant l’ouverture du musée. Fermeture de billetterie à 17h.
Entrée du musée payante (4 €), gratuit pour les enfants.
La somptueuse Madeleine repentante de Jan Massys est partie hier pour le musée San Domenico de Forli (Italie) pour l’exposition Marie-Madeleine, le mystère et l’image, du 27 mars au 10 juillet 2022 (MADDALENA. IL MISTERO E L’IMMAGINE).
Représentant flamand du courant maniériste à tendance fortement italianisante, Jan Massys dévoile ici son goût pour les visages de madones italiennes et l’influence de l’école de Fontainebleau par la solidité du corps.
Travaillant à Anvers dans l’atelier de son père Quentin Massys, il fut accusé d’hérésie et banni comme protestant en 1544. Il voyagea alors en Italie et en France pour ne revenir à Anvers qu’en 1558.
Ses thèmes de prédilection sont les peintures religieuses et mythologiques. Ici il représente Marie Madeleine lisant les Saintes Ecritures, elle est reconnaissable à ses attributs traditionnels, le pot de parfum qu’elle a déversé sur les pieds du Christ et la fleur de muguet, symbole de modestie. Les coloris sont éminemment nordiques par la gamme de bruns et de bleus qui rappelle la production de Joachim Patinier, alter ego de Durër en Flandre.
L’exposition Confrontation/Inspirations a été inaugurée hier et nous remercions les nombreuses personnes venues saluer le travail de Gabriel Martinet, en admirant au passage les œuvres du musée.
L’inauguration a été suivie d’une visite en compagnie de l’artiste, qui a montré le lien qu’il faisait entre sa production et les œuvres du musée qui l’ont inspiré. Vous pouvez également participer à une visite en compagnie de l’artiste dans les semaines à venir (cliquez ici pour plus de renseignement).
Un exposition “bonus” est également à découvrir à la bibliothèque municipale (Espace Drouot, Rue des Bigors, La Fère), l’artiste ayant également investi les lieux pour présenter un cycle de peintures sur le thème de l’Apocalypse.
La Bibliothèque est ouverte les mercredis de 8h à 12h et de 14h à 18h. Entrée gratuite.
Gabriel Martinet a apporté la trentaine d’œuvres qu’il va exposer dans le cadre de l’exposition Confrontation/Inspirations et a participé à l’accrochage, tout sera prêt pour le vernissage le 15 février !
Ouverture au public le 16 février à 14h.
L’exposition Confrontation/Inspirations va débuter le 15 février prochain et le musée vous propose de la découvrir en compagnie de l’artiste.
Gabriel Martinet vous proposera une visite commentée de ses oeuvre et de celles du musée qui l’ont inspiré.
Nous invitons les enseignants intéressés par l’exposition à contacter le musée : des découverte de l’exposition en compagnie de l’artiste peuvent être proposées aux classes de tous niveaux.
Infos pratiques :
Tarif : 4€
Visites de l’exposition commentées par l’artiste les samedis 12 mars, 30 avril et 21 mai 2022 à 15h.
Réservation préalable conseillée.
Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée célébré à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications afin d’améliorer la situation des femmes.
Le musée a choisi de s’inscrire dans cette manifestation en proposant le 8 mars 2022, une visite thématique du musée sur le thème de la Femme dans les arts, au prisme de la collection. Ce sera l’occasion d’analyser l’utilisation des figures féminines dans la peinture des différentes écoles mais également de réfléchir sur le statut longtemps difficile de la femme-artiste, ou encore du rôle des collectionneuses et du mécénat au féminin.
En bref :
Visites guidées « Femmes et peintures »
8 mars à 14h et 16h, durée : environ 1h
Entrée au musée : 4€, exceptionnellement gratuit pour les femmes à cette occasion
Réservation conseillée
Le détail du mois de février est extrait d’une Nature morte de homard, œuvre de Johannes Hannot, né à Leyde en 1633 et mort dans la même ville en 1684. Spécialiste des natures mortes de fruits, il incorpore souvent un homard chatoyant dans ses compositions, mais nous avons peu d’éléments sur sa vie, excepté qu’il fut admis à la guilde de Saint-Luc de Leyde en 1650.
Si le homard est très présent dans la peinture nordique, il prend un sens bien différent, en fonction qu’il soit représenté par un peintre protestant ou catholique, car l’Europe est alors déchirée par les querelles religieuses. Le homard, rouge après sa cuisson, apporte de la chaleur à la composition et rappelle la couleur des princes de l’église que sont les cardinaux. Il est également vu comme un symbole de résurrection du Christ, car les homards perdent leur enveloppe au printemps pour prendre une nouvelle carapace. Chez les protestants, la démarche à reculons du homard symbolise l’inconstance et l’instabilité, les peintres évoquent par ce biais la déviance morale des catholiques.
Ce tableau est pétri de référence symbolique bien au-delà de l’auguste homard qui y trône : le citron, dont la peau s’entortille, rappelle la vie qui se déroule et la montre, placée entre les pinces du homard, nous rappelle que notre temps est compté…
A partir du 16 février, vous pourrez découvrir ce tableau en compagnie d’une œuvre de Gabriel Martinet, artiste qui présentera son travail nourris par l’observation des tableaux de la Collection dans l’exposition Confrontation/Inspirations, jusqu’au 30 mai !