Le Bling Bling Summer, paré au départ !

Hier soir avait lieu le vernissage de l’exposition Mode et beauté gallo-romaine,  qui lance le Bling Bling Summer au musée. Nathalie Harran , costumière de l’atelier la Dame d’Atours a présenté son travail au public présent.

Cette exposition est donc consacrée à la mode gallo-romaine. En faisant écho aux collections archéologiques du musée, elle explore le vêtement de cette période si particulière où les civilisations romaines et gauloises se rencontrent et se mêlent, pour nous donner un aperçu des habits et parures des personnes qui ont vécu dans la région il y a deux millénaires ; quand La Fère n’était qu’une simple ferme fortifiée à la rencontre des rivières…

Vous pouvez découvrir cette exposition dès samedi 18 juin à l’occasion des Journées de l’Archéologie de  14h à 17h30, l’entrée sera exceptionnellement gratuite pour tous ce jour !

L’exposition s’animera également par des visites et ateliers durant tout l’été pour permettre aux visiteurs qui le souhaitent d’explorer plus concrètement l’art de la coiffure et celui du tissage. La riche collection de peinture ne sera pas en reste avec deux visites thématiques consacrées à la représentation des bijoux et des vêtements. Attention ces animations sont uniquement sur réservation !

Les résidents des quartiers prioritaires de Chauny, Tergnier et La Fère bénéficient de la gratuité tout l’été pour la visite ou la participation aux ateliers, attention néanmoins à réserver vos places au préalable  !

La Municipalité remercie  les personnes et organismes qui auront contribué à cet événement de manière décisive :
– La Direction Régionale des Affaires Culturelles qui a contribué financièrement au projet à double titre, à la fois pour la politique de la Ville et pour l’été culturel, opération qui vise à faire renouer le public familial et les jeunes avec la culture durant l’été.
– La Préfecture et le programme politique de la ville de la communauté d’agglomération Chauny-Tergnier-La Fère pour leur aide financière également décisive.
– Nathalie Harran, costumière de l’atelier la Dame d’Atours, qui a mis son talent et son expertise au service du musée.
– L’association Archéocréa et Amélie Legrand qui ont répondu de manière enthousiaste à notre invitation, pour les ateliers de tissage antique.

Monstrueux portraits à l’espace Drouot

A partir du 22 juin, et ce jusqu’au 1er juillet, une exposition va être présentée à l’Espace Drouot de La Fère.
Les visiteurs pourront y découvrir les travaux produits par les élèves des écoles Jean Moulin et Jules Verne de La Fère, l’école Camille Desmoulins de Beautor, et de l’école de Danizy.
Cette exposition est le résultat d’un partenariat réussi entre le musée de La Fère, le collège Marie de Luxembourg, et les écoles du réseau d’éducation prioritaire de La Fère. Organisé par la coordinatrice du réseau Amandine Imbert, en lien avec Elodie Riquet, chargée du service éducatif du musée, et les enseignants des différents établissements, les élèves de différentes classes de CP et de CE1 ont travaillé sur des portraits de monstres en s’inspirant du travail écrit produit par les classes de sixièmes de madame Watel décrivant des créatures issues de leur imagination. Le résultat est un « monstrueux » ensemble de dessins, sculptures et collages que le public pourra découvrir à l’espace Drouot.

En bref :
Exposition Monstrueux portraits
ESPACE DROUOT, rue des Bigors, La Fère
du 23 juin au 1er juillet
Visible du lundi au vendredi de 9h à 11h et de 14h30 à 16h30.

Des départs en exposition qui sentent bon les embruns

Le musée a vu partir cette semaine trois marines parties rejoindre le musée de Bastia pour l’exposition Mare Furioso, Pirates et corsaires en Méditerranée du XVIe  au XIXe siècle, qui aura lieu du 2 juillet au 17 décembre 2022.

Si dans l’imaginaire collectif, pirates et corsaires sont liés aux espaces maritimes pacifiques et atlantiques, ces phénomènes ont aussi existé dans tout le bassin méditerranéen et ce durant des siècles. Leurs conséquences dans de nombreux domaines – politiques, sociaux, diplomatiques, militaires, économiques – en font des marqueurs des évolutions transfrontalières maritimes mais aussi de la construction des identités nationales de l’Europe du Sud et du rapport que celles-ci entretiennent non seulement entre elles mais aussi avec l’empire ottoman.

Pour cette exposition, le musée Jeanne d’Aboville a contribué avec trois toiles, dont deux ont été restaurées récemment :

  • Une scène de Naufrage de Charles Lacroix de Marseille (MJA 88)

 

  • Un autre Naufrage sur une côte rocheuse,  de Simon de Vlieger  (MJA 250)

 

  • Une scène de salve d’honneur de Kasper van Eyck (MJA183)

Pour redécouvrir ses toiles au musée Jeanne d’Aboville, il faudra attendre  2023, ou faire un petit détour par la Corse entre deux !

Détail du mois de juin : perles, statut social et âge de pierre…

Le détail du mois de juin vous présente un collier de perles préhistorique issu des Collections archéologiques. Découvert dans l’ancienne ballastière de Vendeuil, ce collier en perles blanches, réalisé durant la période néolithique est fabriqué à partir de calcaire, l’un des principaux matériaux employés pour la fabrication de parures de l’époque.

D’un point de vue esthétique, les humains du néolithique aiment attacher leurs cheveux afin de mettre en valeur leur cou et ainsi leur parure. De plus, la création d’une parure peut également traduire un statut social car la matière utilisée symbolise le pouvoir, la richesse ou le prestige. Cependant, le calcaire ne relève pas d’un statut social très élevé puisqu’il était déjà très utilisé à l’époque.

D’un usage courant durant le Néolithique, ces colliers étaient aussi bien portés par les hommes, les femmes que les enfants. Les liens reliant les perles, probablement réalisés en tendon d’animal ou en crin de cheval, n’ont pas résisté au temps et le collier a fait l’objet d’un remontage par les archéologues.

Venez découvrir ce collier au musée, en particulier à l’occasion des Journées de l’Archéologie où l’entrée sera gratuite pour l’ouverture de l’exposition consacrée à la mode gallo-romaine !

L’été s’annonce frivole au musée !

Retrouvez le programme complet des animations estivales du musée sur le page consacrée au Bling Bling Summer en cliquant sur l’affiche !

Les réservations pour les ateliers sont officiellement ouvertes ! Attention les places sont limitées !

Communiqué : découverte exceptionnelle au musée Jeanne d’Aboville

Lors de travaux de dépoussiérage des réserves hier, l’équipe a découvert dans la section archéologique du musée Jeanne d’Aboville un objet non-répertorié et dissimulé dans une double cloison au fond d‘un placard. Soigneusement enroulé dans un carré de soie blanche jaunie par le temps, une coupe de terre cuite ouvragée s’est révélée aux yeux ébahis des guides du musée, qui en ont fait tomber leur chiffon à poussières de surprise !

Cet artefact a priori ordinaire se révèle exceptionnel : la coupe à boire découverte semble avoir plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires. L’équipe a directement contacté le célèbre archéologue anglais John Fish, alors de passage en ville et éminent spécialiste des coupes à boire, surtout quand elles sont pleines.

Intrigué par les photos fournies par l’équipe du musée, l’archéologue a interrompu ses recherches concernant l’Atlantide, dont il espère découvrir les vestiges dans l’étang du Necfort, pour découvrir l’objet de ses yeux et ses conclusions sont sans appel : l’équipe du musée avait découvert le Graal !

La célèbre coupe, convoitée depuis des siècles et objet de la quête des chevaliers de la Table ronde, est considérée comme le Saint Calice, le verre utilisé par Jésus-Christ au cours de la Cène, et qui recueille son sang durant la Passion. La question demeure pour connaitre les raisons qui ont conduit le musée Jeanne d’Aboville à accueillir cet objet légendaire mais il semblerait que la Comtesse d’Héricourt, légatrice de la collection, ait fait partie de la confrérie Saint Fretin, dont le symbole était un poisson. Selon John Fish, cette société secrète aurait eu en sa possession des objets ésotériques et le Graal a sans doute échu à la comtesse par ce biais : celle-ci a ensuite demandé à ce qu’il soit dissimulé dans le musée lors de son legs.

Plusieurs experts ont déjà été dépêchés sur place suite à cette découverte, mais le Musée se refuse dans l’immédiat a plus de commentaire pour éviter un afflux de chasseurs de trésors aux alentours de l’établissement.

 

edit du 2 avril : il s’agissait bien sûr d’un canular du 1er avril. Merci au guide du musée et son pot à crayon pour la figuration.  🙂

Du 11 au 16 avril, les lapins de Pâques envahissent le musée !

Un groupe de lapins de Pâques a prévu d’envahir le musée les 11, 13, 14, 15 et 16 avril ! Les services secrets du musée ont également découvert qu’un contingent de poussins de Pâques va prendre place en salle archéologique en soutien aux lapins.  L’équipe du musée demande l’aide de ses plus jeunes visiteurs pour retrouver les lapins et poussins cachés  !

Les visiteurs petits et grands sont invités à une chasse aux lapins de la Collection, mais aussi de quelques autres à découvrir sur place…
Les participants qui trouveront tous les lapins et poussins visibles gagneront un sachet de chocolats de Pâques ! Nécessitant juste un peu d’observation, cette visite peut se faire en famille pour aborder la peinture d’un point de vue ludique.

Le musée sera ouvert de 14h à 17h30 les 11, 13, 14, 15 et 16 avril 2022. La chasse aux lapins et aux poussins se fait en visite libre en continu durant l’ouverture du musée. Fermeture de billetterie à 17h.
Entrée du musée payante (4 €), gratuit pour les enfants.

 

Bon voyage Marie-Madeleine !

Madeleine en prière, Jan Massys
MJA 336 bois, 91 x 73

La somptueuse Madeleine repentante de Jan Massys est partie hier pour le musée San Domenico de Forli (Italie) pour l’exposition Marie-Madeleine, le mystère et l’image, du 27 mars au 10 juillet 2022 (MADDALENA. IL MISTERO E L’IMMAGINE).

Représentant flamand du courant maniériste à tendance fortement italianisante, Jan Massys dévoile ici son goût pour les visages de madones italiennes et l’influence de l’école de Fontainebleau par la solidité du corps.

Travaillant à Anvers dans l’atelier de son père Quentin Massys, il fut accusé d’hérésie et banni comme protestant en 1544. Il voyagea alors en Italie et en France pour ne revenir à Anvers qu’en 1558.

Ses thèmes de prédilection sont les peintures religieuses et mythologiques. Ici il représente Marie Madeleine lisant les Saintes Ecritures, elle est reconnaissable à ses attributs traditionnels, le pot de parfum qu’elle a déversé sur les pieds du Christ et la fleur de muguet, symbole de modestie. Les coloris sont éminemment nordiques par la gamme de bruns et de bleus qui rappelle la production de Joachim Patinier, alter ego de Durër en Flandre.

Visite de l’exposition Confrontation/Inspirations le 12 mars !

Portrait de Gabriel Martinet dans son atelier
Photo : Jean-Pierre Bellavoine
L’exposition Confrontation/Inspirations est à découvrir au musée et vous aurez samedi prochain l’occasion de la visiter en compagnie de Gabriel Martinet qui commentera son travail et son rapport aux œuvres du musée. Un moment d’échange autour des collections laféroises à ne pas manquer !
Si vous n’êtes pas disponible il y a séance de rattrapage les 30 avril et 21 mai !
Visite guidée en compagnie de l’artiste le 12 mars 2022 à 15h au musée.
La réservation est fortement conseillée.

Confrontation/Inspirations, c’est lancé !

L’exposition Confrontation/Inspirations a été inaugurée hier et nous remercions les nombreuses personnes venues saluer le travail de Gabriel Martinet, en admirant au passage les œuvres du musée.

Marie-Noëlle Vilain, Maire de La Fère, inaugure l’exposition.

L’inauguration a été suivie d’une visite en compagnie de l’artiste, qui a montré le lien qu’il faisait entre sa production et les œuvres du musée qui l’ont inspiré. Vous pouvez également participer à une visite en compagnie de l’artiste dans les semaines à venir (cliquez ici pour plus de renseignement).

Gabriel Martinet et le “face à face” des homards

Un exposition “bonus” est également à découvrir à la bibliothèque municipale (Espace Drouot, Rue des Bigors, La Fère), l’artiste ayant également investi les lieux pour présenter un cycle de peintures sur le thème de l’Apocalypse.

La bibliothécaire vous accueillera pour découvrir le cycle de l’Apocalypse exposé à l’espace Drouot

La Bibliothèque est ouverte les mercredis de 8h à 12h et de 14h à 18h. Entrée gratuite.