
La chasse de Louis XIV au château de Vincennes
Atelier d’Adam/François van der Meulen
Huile sur toile, 120x161cm
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La chasse de Louis XIV au château de Vincennes
Atelier d’Adam/François van der Meulen
Huile sur toile, 120x161cm
Ce portrait montre l’influence des gravures de Jacques Callot, rendu célèbre notamment par les Malheurs de la Guerre, une série de gravures montrant des exactions de soldats. Il est ici copié par un peintre anonyme français. Seul portrait en pied de la Collection, sa restauration va permettre d’intégrer cette œuvre conservée dans les réserves à la présentation de la peinture Grand Siècle.
MJA 66 COPIE D’UN PORTRAIT DE
LA NOBLESSE DE LORRAINE D’APRÈS
GRAVURE DE JACQUES CALLOT,
BOIS, 39 X 28cm
Jugé en péril lors du bilan sanitaire d’octobre 2024, son mauvais état est lié à un support malmené : la planche de bois originale sur laquelle est peint l’œuvre est doublée par une autre planche, collée à contrefil qui contraint la première, provoquant plusieurs fissures. La couche picturale est également en état très moyen, comportant des repeints et un vernis oxydé.
Une peinture à redécouvrir courant 2026 au musée !
Départ en restauration pour ce tableau présentant une bergère et son troupeau du peintre Johannes van der Bent (Amsterdam, 1649/1651 – 1690). Reconnaissable par l’allure italianisante du paysage, cette œuvre se caractérise par ses couleurs chaudes.
A redécouvrir au musée en 2026 !
« La Vierge, Jésus et saint Jean » du peintre Giacomo Francia a fait son retour au musée après plus d’un an d’absence pour restauration ! Merci aux restauratrices Florence Adam et Juliette Mertens pour leur travail, qui permet à la fois de redécouvrir les couleurs du tableau et d’assurer sa conservation !
A redécouvrir dès demain en salle de peinture italienne !
Le 15 février sera le dernier jour pour l’exposition “Des Collections révélées” dédiée aux restaurations menées sur les œuvres du musée depuis dix ans : à cette occasion le directeur du musée vous propose une ultime visite guidée consacrée à l’exposition, où seront évoquées les problématiques liées aux restaurations et les cas les plus spectaculaires de cette décennie.
Infos pratiques :
Visite Histoire(s) de restauration, l’ultime visite
15 février 2025 à 14h30, durée environ 45 mn
Entrée : 4€
Réservation possible auprès du musée au 03 23 56 71 91
A l’occasion d’une restauration effectuée sur place sur une copie ancienne de Léonard de Vinci représentant une Vierge à l’Enfant appelée la Madone Benois, le restaurateur Igor Kozak propose un temps d’échange et de démonstration sur les techniques de restauration employées pour permettre à un peinture ancienne de pouvoir être déplacée en vue d’une future exposition.
Le 13 décembre, retour d’une œuvre de la campagne de restauration 2024 au musée Jeanne d’Aboville : il s’agit d’une œuvre flamande du XVIIe siècle représentant une scène mythologique.
Vertumne et Pomone est un mythe romain qui évoque la nymphe protectrice des arbres fruitiers, Pomone qui est poursuivie par les assiduités du dieu des changements, Vertumne. Celui-ci a le pouvoir de se transformer à volonté et va prendre la forme de plusieurs personnages pour faire son propre éloge auprès de Pomone, mais celle-ci reste indifférente. Il prend finalement la forme d’une vieille femme qui peut approcher plus facilement Pomone et lui vante les vertus de l’amour et du mariage. Une fois Pomone convaincue, il change de forme et lui présente son vrai visage : elle tombe instantanément amoureuse.
Ce mythe a été représenté de nombreux fois dans l’art et il a pu être réattribué à Jan Pauwel Gillemans (1651-1704) grâce à des recherches menées par le musée. Le tableau a notamment pu être comparé sur photo avec un autre tableau de l’artiste sur le même thème passé en salle des ventes récemment.
Jan Pauwel Gillemans le jeune réalise des tableaux décoratifs mettant en scène des fleurs et des animaux. Il fut élève de Joris van Son, également spécialiste des natures mortes, tout spécifiquement des représentations de fleurs et de fruits.
Il a travaillé en collaboration avec des peintres de paysage et des peintres de figures, et on peut supposer que Peter Ykens, un autre peintre anversois, spécialiste des représentations humaines a réalisé sur cette peinture Vertumne, sous les traits d’une vieille femme, et Pomone.
Jan Pauwel Gillemans le Jeune a multiplié les déplacements entre les Flandres et la Hollande, il meurt lors d’un de ses voyages en tombant ivre dans un canal.
Jan Pauwel le jeune développe un style qui lui est spécifique, manifestant une appétence pour la représentation d’animaux exotiques : on trouve par exemple beaucoup de perroquets dans sa production. L’œuvre ici présentée comprend plusieurs espèces de perroquets mais également de manière plus incongrue un dodo, le célèbre oiseau de l’île Maurice dont l’espèce a aujourd’hui disparu.
Les représentations de dodo sont très à la mode au XVIIe siècle et on les retrouve dans de nombreuses œuvres flamandes et hollandaises.
La représentation de l’oiseau circule sous forme de gravure où il est généralement accompagné d’un cochon-d’inde. Gillemans semble s’être inspiré d’une de ces gravures car l’oiseau est représenté en compagnie d’un de ces petits rongeurs que l’artiste a l’habitude de représenter pour animer le premier plan de certaines de ses natures-mortes.
On trouve également sur cette peinture un kiwi, espèce en provenance de Nouvelle-Zélande.
Le tableau a fait l’objet d’une restauration complète dans l’atelier du restaurateur Igor Kozak : celui-ci a changé le rentoilage ainsi que le châssis tendant la toile. Il a également traité la couche picturale encombrée de nombreux repeints, couvrant la peinture originale. Il a également retiré les vernis anciens qui s’étaient oxydés avec le temps, permettant de révéler aux yeux du public les couleurs d’origine de cette peinture inédite des réserves.
Vous pouvez redécouvrir le tableau dès aujourd’hui au musée !
Restauration en cours !
La Vierge, Jésus et Saint Jean de l’artiste Giacomo Francia est actuellement en restauration, le vernis et repeints désaccordés ont été retirés, dévoilant des couleurs chatoyantes.
A redécouvrir au musée en 2025 !
Les 21 et 22 septembre 2024, la Ville de La Fère vous propose d’aller à la découverte de son patrimoine. Le musée Jeanne d’Aboville et l’église Saint Montain seront ouvert gratuitement durant le week-end des Journées Européennes du Patrimoine et des animations vous seront proposées !
Ouvert de 10h à 17h30 en continu sur le week-end des JEP
– Découverte de l’exposition Des Collections révélées
En continu tout le week-end suivant les horaires d’ouvertures du musée
Exposition thématique consacrée aux restaurations des œuvres du musée et au métier de restaurateur. Comparez les œuvres avant et après restauration à l’aide de votre smartphone !
– Visite guidée Histoire(s) de restaurations
Samedi et dimanche à 14h et 16h30
Le directeur du musée vous convie à une visite thématique sur les restaurations les plus importantes et les plus spectaculaires de ces dix dernières années. Durée : 30 mn environ
– Animation familiale L’art du détail
Samedi et dimanche à 11h et 15h30
Partez en famille à la découverte de quelques tableaux restaurés des collections avec des jeux d’observation. Durée : 20 mn environ
Entrée gratuite.
La réservation n’est pas nécessaire pour participer aux visites.
Renseignement auprès du musée au 03 23 56 71 91 ou musee-daboville@ville-lafere.fr
L’église Saint-Montain, classée aux monument historiques est un témoignage rare de la cohabitation d’une base romane du XIe siècle avec des éléments d’architecture datant de la première Renaissance française.
– Visite de l’église à l’aide d’un livret explicatif : suivez les numéros pour connaître tous les secrets de l’église, du passage des moines à la légende de Montain !
– Découverte du tableau restauré Saint Bonaventure : ce tableau de l’église n’était plus présenté depuis plus de trente ans, sa restauration a permis de le redécouvrir et même plus encore !
– Exposition Marie de Luxembourg, femme de la Renaissance : Femme de tête longtemps occultée au profit de figures masculines, cette exposition explore la vie et la personnalité de la Dame de La Fère pour mettre en valeur son influence politique à une époque tourmentée.
L’huile sur toile Flotte à l’entrée d’un port du peintre flamand Bonaventura Peeters, partie en restauration il y a quelques mois a fait son retour au musée cette semaine ! Vous pouvez dès à présent redécouvrir la toile transformée par sa restauration dans la section de peinture nordique du deuxième étage !
Merci au restaurateur Igor Kozak pour son travail minutieux sur cette marine spectaculaire !