Détail du mois de décembre 2018

Ce détail provient de la fuite en Egypte, dont l’auteur ne nous est pas connu mais qu’il faut placer dans l’entourage de Henri Blès à la fin du XVe siècle dans la région d’Anvers.

C’est alors un moment de transition, entre les innovations de Breughel l’Ancien et les Maniéristes, en particulier dans le style naissant du paysage. Les figures sont traitées rapidement, de manière parfois presque naïves, pour se concentrer davantage sur les effets de paysage. C’est visible ici avec le visage esquissé du Jésus dans les bras de Marie, représentée durant la fuite en Egypte. Ce thème fut souvent repris par Henri Blès, ensuite copié par les suiveurs avec une iconographie stéréotypée.

La Fuite en Egypte est un épisode évoqué dans l’évangile selon Matthieu :  le roi Hérode Ier envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans qui se trouvaient dans la ville de Bethléem. Joseph, prévenu par un songe, s’enfuit avec l’enfant Jésus et sa mère en Égypte, où ils restèrent jusqu’à la mort d’Hérode.

Pour découvrir l’ensemble de l’œuvre, venez la voir au musée Jeanne d’Aboville à partir du 2 janvier 2019 !

Retour de restauration de deux tableaux italiens

Les deux tableaux jumeaux représentant des femmes, l’une blonde, l’autre brune, entourées de fleurs, sont revenus au musée après un long séjour de remise en forme chez la restauratrice Florence Adam. Les toiles sont véritablement transformées et donne un aperçu exubérant de fleurs et de plantes produit par un artiste anonyme romain du XVIIe siècle.

La restauration a donné lieu à quelques redécouvertes, notamment le retrait d’un repeint de pudeur sur le sein de la femme blonde. Les traces des restaurations anciennes ont également été atténuées.

Les toiles seront réintégrées dans la collection bientôt et vous pourrez les retrouver en salle italienne courant janvier !

 

Exposition-dossier Nouveau regard sur Orphée

L’année  2019 va commencer fort au musée avec la présentation de l’exposition-dossier “Nouveau regard sur Orphée” !

Le tableau Orphée charmant les animaux, œuvre du peintre Sinibaldo Scorza, prestigieux maître baroque de l’école génoise, est une pièce importante de la collection du musée Jeanne d’Aboville, d’abord par sa taille, près de trois mètres de haut mais aussi par son thème et son aspect décoratif. Il n’était malheureusement plus en état d’être présenté depuis de nombreuses années et a dû subir une restauration lourde.

Revenu du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France de Versailles le 25 octobre dernier, Orphée n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.

A l’aide d’une exposition-dossier présentée à proximité de l’œuvre, vous pourrez découvrir les différentes étapes de ce projet au long cours qui a permis de rendre à ce géant de la collection son lustre perdu. L’exposition reviendra en particulier sur la spectaculaire étape de la transposition et sur le délicat travail de réintégration picturale auquel se sont livrées les restauratrices.

L’œuvre redevenue lisible sera également commentée, notamment sur les interrogations autour de son auteur et sur le traitement du thème mythologique qui est fait ici.

A découvrir au musée aux heures d’ouverture !

Fermeture de fin d’année et calendrier de l’Avent…

La fin d’année approche et le musée sera fermé du 24 décembre 2018 au 1er janvier 2019 pour que l’équipe prenne quelques repos avant le redémarrage sur des chapeaux de roue de la saison 2019 avec l’exposition-dossier consacrée à la restauration d’Orphée.

Détail de “Orphée charmant les animaux”

Vous pouvez retrouver également sur les réseaux sociaux du musée un calendrier de l’Avent qui dévoile un tableau de la collection, ainsi qu’un petit jeu concours !

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