Trait Portrait : un cycle autour du portrait en partenariat avec la Micro-Folie de Tergnier

On vous propose un nouveau cycle en lien avec la médiathèque L’Oiseau-Lire et la Micro-Folie de Tergnier autour de la notion de portrait en février !

En voici  le programme :

  • mercredi 4 février 10h et 14h à la Micro-Folie de Tergnier : présentation de portraits des collections numériques de la Micro-Folie

Gratuit, accessible aux perosnnes à mobilité réduite

 

  • 11 février à 18h15 : Conférence sur l’art du portrait dans l’art classique à la Micro-folie de Tergnier
    Le directeur du musée de La Fère en partenariat avec le Micro Folie vous convie à une conférence gratuite où il interrogera la notion de portrait dans l’art classique.
    Réservation conseillée, gratuit, durée : 1h environ
    Accessible aux personnes à mobilité réduite
    Une exposition de panneaux sur les portraits de la Collection du musée de La Fère sera présentée tout le mois de février dans la médiathèque de Tergnier.

 

  • 14 février, 14h30 : Les portraits du musée : des visages, des histoires
    A l’occasion de cette visite sur le portrait en partenariat avec la Micro-Folie de Tergnier, le musée Jeanne d’Aboville vous dévoile ses portraits, dont certains inédits en provenance des réserves !
    Le samedi 14 février à 14h30 au musée Jeanne d’Aboville, durée : 1h environ, 4€, réservation conseillée, non-accessible aux personnes à mobilité réduite

La mort à Venise pour Karel Dujardin

Le 20 novembre 1678, le peintre Karel Dujardin mourait à Venise.
Artiste accompli du Siècle d’Or hollandais, il est principalement connu pour ses paysages italianisants, mais a également réalisé des portraits et des gravures. Il commence la peinture auprès de son père, Guilliam Du Gardin, puis devient probablement l’élève de Nicolaes Berchem. Il entame ensuite des années de voyage, l’Italie autour de 1646, Lyon entre 1648 et 1649, Paris, où il se marie en 1650 puis revient en 1651 à Amsterdam, sa ville natale. Ces voyages lui permettent de développer sa technicité et ses paysages évoluent vers des compositions équilibrées.
L’œuvre de Karel Dujardin conservée au musée Jeanne d’Aboville est vraisemblablement réalisée à la fin de sa carrière lors de son ultime voyage en Italie, entrepris en 1675. Karel Dujardin embarque à Amsterdam, longe les côtes atlantiques et méditerranéennes avant de rejoindre Rome en 1678. Il réinvente son style, les teintes sont plus sombres, les bruns dominent la campagne romaine rehaussée par quelques touches de couleurs vives notamment sur les personnages. Il meurt à l’apogée de son art après avoir atteint Venise.

Anniversaire et vanité…

Vanité de Coenraet van Roepel

Il y a 347 ans naissait Coenraet Roepel (La Haye, 1678 – 1748), un peintre spécialiste de natures mortes dont le musée possède une étonnante vanité. Spécialiste principalement des fleurs, il a aussi peint des vues de sous-bois.
Selon Jan van Gool (peintre et biographe d’autres artistes du Siècle d’or), il était un jardinier passionné, ce qui le poussa à devenir l’élève de Constantijn Netscher afin de pouvoir peindre les fleurs et autres plantes de son jardin.
La vanité au crâne et lampe à huile visible au musée sera présentée samedi 8 novembre dans la visite consacrée aux natures mortes des collections, rendez-vous à 14h30 !

 

Deux nouveaux départs en restauration pour la section de peinture française

PHOTO FRANCK BOUCOURT

Deux œuvres signées Jean-Baptiste Lallemand (né à Dijon en 1716 et mort à Paris en, un peintre paysagiste français du XVIIIe siècle sont parties en restauration !

Présentant des soucis sur le support et leur couche picturale, ils vont faire l’objet de soins attentifs de deux restaurateurs.

Le Gué et la Halte de Chasse sont partis pour plusieurs mois, ils seront à redécouvrir en 2026. En attendant, retrouvez deux tableaux inédits des réserves en salle française !

 

Retrouvez le musée dans le magazine Axone !

Retrouvez le musée dans les pages d’ Axone, le magazine culturel axonais, où est évoqué l’œuvre d’Albrecht Dürer conservée dans les Collections !
Vous pouvez commander ou vous abonner sur la boutique du magazine :
Et pour approfondir le sujet, rendez-vous demain pour la Conférence Le monde gravé d’Albrecht Dürer à 17h à l’espace Drouot de La Fère !

Restauration d’un portrait d’après Callot

Ce portrait montre l’influence des gravures de Jacques Callot, rendu célèbre notamment par les Malheurs de la Guerre, une série de gravures montrant des exactions de soldats. Il est ici copié par un peintre anonyme français. Seul portrait en pied de la Collection, sa restauration va permettre d’intégrer cette œuvre conservée dans les réserves à la présentation de la peinture Grand Siècle.

PHOTO FRANCK BOUCOURT

MJA 66 COPIE D’UN PORTRAIT DE
LA NOBLESSE DE LORRAINE D’APRÈS
GRAVURE DE JACQUES CALLOT,
BOIS, 39 X 28cm

Le tableau Portrait d’après Jacques Collot observé par la restauratrice Juliette Mertens lors du bilan sanitaire des collections 2024

Jugé en péril lors du bilan sanitaire d’octobre 2024, son mauvais état est lié à un support malmené : la planche de bois originale sur laquelle est peint l’œuvre est doublée par une autre planche, collée à contrefil qui contraint la première, provoquant plusieurs fissures. La couche picturale est également en état très moyen, comportant des repeints et un vernis oxydé.

La gravure de Jacques Collot qui a inspiré l’œuvre de La Fère

Une peinture à redécouvrir courant 2026 au musée !