Histoire(s) de restauration, l’ultime visite

Le 15 février sera le dernier jour pour l’exposition “Des Collections révélées” dédiée aux restaurations menées sur les œuvres du musée depuis dix ans : à cette occasion le directeur du musée vous propose une ultime visite guidée consacrée à l’exposition, où seront évoquées les problématiques liées aux restaurations et les cas les plus spectaculaires de cette décennie.

Infos pratiques :

Visite Histoire(s) de restauration, l’ultime visite
15 février 2025 à 14h30, durée environ 45 mn
Entrée : 4€
Réservation possible auprès du musée au 03 23 56 71 91

Rencontre avec un restaurateur : en janvier on s’occupe d’une copie de Léonard de Vinci !

A l’occasion d’une restauration effectuée sur place sur une copie ancienne de Léonard de Vinci représentant une Vierge à l’Enfant appelée la Madone Benois, le restaurateur Igor Kozak propose un temps d’échange et de démonstration sur les techniques de restauration employées pour permettre à un peinture ancienne de pouvoir être déplacée en vue d’une future exposition.

Igor Kozak au travail au musée
Info pratiques: 
Rencontre avec un restaurateur au musée Jeanne d’Aboville
Le 11 janvier 2025 à 14h30, durée : environ une heure
Tarif : entrée du musée 4€, dans la limite des places disponibles.
Renseignements au 03 23 56 71 91
La tenue de cet événement est lié aux conditions météorologiques du moment, n’hésitez pas à vous renseigner auprès du musée.

 

Le programme culturel 2025 du musée est disponible !

Le programme culturel 2025 du musée est disponible !
Vous pouvez le télécharger sur ci-dessous en cliquant sur l’affiche et découvrir ce que les Collections vous réservent pour la future année !
Au programme, deux expositions, des conférences, des visites-concerts… il y a en aura pour tous les goûts ! A bientôt au musée !

 

La visite de l’épiphanie : un moment gourmand autour des rois-mages ! {complet}

edit du 04  janvier : les deux visites affichent complet !

Les rois-mages sont des personnages issus du Nouveau Testament dont le folklore s’est emparé, avec une grande influence sur la manière de les représenter pour les peintres. Le musée vous invite à découvrir les scènes d’Adoration des Mages présentes au sein des collections pour reconnaitre les variations autour de ses représentations. Avec des grands classiques des collections ou des inédits des réserves, venez redécouvrir ces personnages familiers au prisme de l’Histoire ! La visite finira en beauté avec une dégustation de galette des rois !
La réservation est obligatoire car le nombre de places est limitée.

 

Infos pratiques :

La visite de l’épiphanie au musée Jeanne d’Aboville, visite sur les rois-mages et dégustation de galette
Deux visites proposées les 4 {complet} et 18 janvier {complet} 2025, à 15h30.
Durée : environ 1 heure
Tarifs : 5€
Réservation obligatoire auprès du musée au 03 23 56 71 91.

Détail du mois de décembre : hypothèse d’attribution, cerceau et âge de raison…

Le détail du mois de décembre vous présente une charmante scène d’étable. Le nom de Marc-Antoine Bilcoq (Paris, 1755 – 1838) est proposé mais cette attribution doit être confirmée. Reçu à l’Académie comme peintre de genre en 1789, il affectionne les scènes de vie paysannes auxquelles il ajoute une atmosphère intimiste. Cette toile fait penser à d’autres compositions qui lui sont attribuées, par les lignes d’architecture du décor qui viennent encadrer les protagonistes de la scène. Il est assez courant également de retrouver dans ses tableaux des duos d’enfants.

Nous pouvons y voir la vie d’une étable, avec un cheval visiblement utilisé comme animal de bât au vu de son harnachement mais également des volailles cherchant du grain dans le foin. Les deux enfants sont d’âge différent, et ce détail est marqué par leur activité : le garçon portant un bonnet tient un cerceau, symbole de jeu, alors que la jeune fille accroupie a été interrompue dans son travail, comme en témoigne le baquet débordant de linge à sa droite.

Ce tableau des réserves n’est actuellement pas présenté pour des raisons de conservation, mais vous pouvez découvrir de nombreuses autres scènes paysannes au musée !

Retour d’expo pour la Flagellation allemande

Après un séjour au musée des beaux-arts de Dijon, la Flagellation du Christ, attribué au Maître de la Crucifixion de Blaubeuren est revenu au musée. .

Ce tableau fait partie d’un polytyque dont deux autres panneaux se trouvent aujourd’hui au musée national de Stuttgart. Le maître qui l’a réalisé aurait travaillé sur le retable en question peu avant 1500.

Le dessin incisif contribue à donner une certaine dureté à l’ensemble, accompagné par des contrastes violents de couleurs entre les teintes claires et les sombres. L’allongement des formes et la recherche de pathétique évoque une influence de l’art des Pays-Bas septentrionaux.

La position du Christ reprend le contraposto antique (une attitude du corps humain où l’une des deux jambes porte le poids du corps, l’autre étant laissée libre et légèrement fléchie). Il y a une véritable recherche d’expression dans la manière de peindre les visages, renforçant l’atmosphère tragique de la scène.

Restauration en cours !

Restauration en cours !
La Vierge, Jésus et Saint Jean de l’artiste Giacomo Francia est actuellement en restauration, le vernis et repeints désaccordés ont été retirés, dévoilant des couleurs chatoyantes.
A redécouvrir au musée en 2025 !

En ce jour de Toussaint…

Cette fête, comme son nom l’indique, est le jour où l’Église catholique honore tous les saints, connus et inconnus. La célébration de cette fête chrétienne au 1er novembre est une spécificité catholique apparue en Occident au VIIIe siècle. En effet, c’est à partir de cette période qu’elle est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace à tous les saints une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome.

C’est un jour de visite traditionnelle des cimetières car la Toussaint précède d’un jour la Commémoration de tous les fidèles défunts.

Ci-dessous on vous laisse découvrir le panneau central du triptyque du couronnement de la Vierge, qui présente de nombreux saintes et saints :

Organisé par cercle, vous trouvez au premier rang des personnages de l’Ancien Testament, ainsi que des Pères de l’Eglise, au deuxième rang les saintes et au troisième rang les saints. certains sont aisément reconnaissable à leurs attributs, comme Sainte Barbe, représentée avec la tour à trois fenêtres où elle fut enfermée :

Ou Saint André avec la croix caractéristique de son martyr :

 

La visite de Noël : la crèche de Noël dans les Collections…

Le 21 décembre, le musée Jeanne d’Aboville vous propose une visite thématique sur les représentations de la crèche de Noël dans les collections du musée. Ce thème religieux inspire les artistes depuis des siècles et témoigne des mœurs de l’époque et des aspirations de leurs auteurs. Ils s’enrichissent d’éléments folkloriques puisés dans des récits merveilleux et des textes apocryphes, tels le bœuf et l’âne de la crèche, pas du tout mentionnés dans les évangiles !
Cette visite sera l’occasion de découvrir des tableaux inédits des réserves.

Infos pratiques :
La visite de Noël au musée Jeanne d’Aboville
Deux séances proposées le 21 décembre 2024, à14h30, puis 16h.
Durée : environ 40 mn
Tarifs : 4€
Réservation obligatoire auprès du musée au 03 23 56 71 91.

Détail du mois d’octobre : ténèbres, moine et bâton étrange…

photo Lionel Feys, Ville de La Fère

Le détail du mois d’octobre vous dévoile un tableau inédit des réserves, œuvre d’un peintre anonyme du XVIIe siècle, visiblement sous l’influence de José de Ribera dit lo Spagnoletto (1591-1652) et s’inscrivant dans le courant du Ténébrisme. Le Ténébrisme est l’une des caractéristiques du style du Caravage et a été repris par de nombreux peintres à sa suite : les figures se détachent en pleine lumière sur les ténèbres qui les environnent et provoquent un effet de contraste dramatique.

Le détail vous montre le visage d’un moine en extase, les yeux tournés vers le ciel. Il a été identifié à un personnage en particulier : il s’agit ici de Saint Antoine le Grand, également connu comme Antoine d’Égypte, Antoine l’Ermite. Ce mystique des IIIe et Ive siècles après Jésus Christ mène une vie d’ascète et d’ermite et va peu à peu constituer une communauté autour de lui : l’Eglise le considère comme le père du monachisme chrétien.
La vie de saint Antoine et ses tentations ont inspiré de nombreux artistes et le peintre a choisi ici une représentation sobre, se basant sur peu d’éléments pour suggérer la modestie de sa vie matérielle. Saint Antoine est généralement représenté sous les traits d’un homme âgé – il meurt à l’âge de 105 ans ! -, et vêtu d’une robe de bure pour suggérer la vie monastique. Il a généralement un bâton de marche à la forme bien spécifique : il figure un Tau, la dix-neuvième lettre de l’alphabet grec. On appelle ce bâton la croix de saint Antoine ou béquille de saint Antoine. Cet attribut ne trouve pas d’explication bien définie, en dehors du fait que le Tau est un signe de paix, de bénédiction, de prédestination divine. Ici la forme est juste suggérée avec un bâton se terminant de manière bifide.

Ce tableau n’est pas actuellement pas présenté pour des raisons de conservation mais d’autres œuvres vous attendent au musée Jeanne d’Aboville, à bientôt !