
La Nativité
bois, 72 x 48
Produit en Souabe vers 1490-1500
A retrouver lors de la visite consacrée aux nativités et adorations des mages au sein des Collections !

Le musée sera fermé du 23 au 28 décembre, puis du 30 décembre au 1er janvier inclus, ainsi que le samedi 3 janvier.

La Nativité
bois, 72 x 48
Produit en Souabe vers 1490-1500
A retrouver lors de la visite consacrée aux nativités et adorations des mages au sein des Collections !

On vous propose un nouveau cycle en lien avec la médiathèque L’Oiseau-Lire et la Micro-Folie de Tergnier autour de la notion de portrait en février !
En voici le programme :
Gratuit, accessible aux perosnnes à mobilité réduite

Le 20 novembre 1678, le peintre Karel Dujardin mourait à Venise.
Artiste accompli du Siècle d’Or hollandais, il est principalement connu pour ses paysages italianisants, mais a également réalisé des portraits et des gravures. Il commence la peinture auprès de son père, Guilliam Du Gardin, puis devient probablement l’élève de Nicolaes Berchem. Il entame ensuite des années de voyage, l’Italie autour de 1646, Lyon entre 1648 et 1649, Paris, où il se marie en 1650 puis revient en 1651 à Amsterdam, sa ville natale. Ces voyages lui permettent de développer sa technicité et ses paysages évoluent vers des compositions équilibrées.
L’œuvre de Karel Dujardin conservée au musée Jeanne d’Aboville est vraisemblablement réalisée à la fin de sa carrière lors de son ultime voyage en Italie, entrepris en 1675. Karel Dujardin embarque à Amsterdam, longe les côtes atlantiques et méditerranéennes avant de rejoindre Rome en 1678. Il réinvente son style, les teintes sont plus sombres, les bruns dominent la campagne romaine rehaussée par quelques touches de couleurs vives notamment sur les personnages. Il meurt à l’apogée de son art après avoir atteint Venise.

Il y a 347 ans naissait Coenraet Roepel (La Haye, 1678 – 1748), un peintre spécialiste de natures mortes dont le musée possède une étonnante vanité. Spécialiste principalement des fleurs, il a aussi peint des vues de sous-bois.
Selon Jan van Gool (peintre et biographe d’autres artistes du Siècle d’or), il était un jardinier passionné, ce qui le poussa à devenir l’élève de Constantijn Netscher afin de pouvoir peindre les fleurs et autres plantes de son jardin.
La vanité au crâne et lampe à huile visible au musée sera présentée samedi 8 novembre dans la visite consacrée aux natures mortes des collections, rendez-vous à 14h30 !

Retrouvez le musée sur le replay de France 3 Picardie dans l’émission 19/20 du 22 octobre ! Ce sera vers 4mn50. 😉

Deux œuvres signées Jean-Baptiste Lallemand (né à Dijon en 1716 et mort à Paris en, un peintre paysagiste français du XVIIIe siècle sont parties en restauration !
Présentant des soucis sur le support et leur couche picturale, ils vont faire l’objet de soins attentifs de deux restaurateurs.

Le Gué et la Halte de Chasse sont partis pour plusieurs mois, ils seront à redécouvrir en 2026. En attendant, retrouvez deux tableaux inédits des réserves en salle française !


La chasse de Louis XIV au château de Vincennes
Atelier d’Adam/François van der Meulen
Huile sur toile, 120x161cm
Ce portrait montre l’influence des gravures de Jacques Callot, rendu célèbre notamment par les Malheurs de la Guerre, une série de gravures montrant des exactions de soldats. Il est ici copié par un peintre anonyme français. Seul portrait en pied de la Collection, sa restauration va permettre d’intégrer cette œuvre conservée dans les réserves à la présentation de la peinture Grand Siècle.

MJA 66 COPIE D’UN PORTRAIT DE
LA NOBLESSE DE LORRAINE D’APRÈS
GRAVURE DE JACQUES CALLOT,
BOIS, 39 X 28cm

Jugé en péril lors du bilan sanitaire d’octobre 2024, son mauvais état est lié à un support malmené : la planche de bois originale sur laquelle est peint l’œuvre est doublée par une autre planche, collée à contrefil qui contraint la première, provoquant plusieurs fissures. La couche picturale est également en état très moyen, comportant des repeints et un vernis oxydé.

Une peinture à redécouvrir courant 2026 au musée !