L’exposition Confrontation/Inspirations est à découvrir au musée pour encore deux petites semaines et vous aurez samedi prochain une dernière occasion de la visiter en compagnie de Gabriel Martinet qui commentera son travail et son rapport aux œuvres du musée. Un moment d’échange autour des collections laféroises à ne pas manquer !
Visite de l’exposition Confrontation/Inspirations commentée par l’artiste le 21 mai 2022 à 15h au musée.
Ce sera possible le samedi 14 mai à l’occasion de la Nuit des Musées, le musée sera ouvert exceptionnellement en soirée de 18h à 22h, et l’entrée est gratuite !
Si le musée est actuellement fermé pour les congés d’hiver de l’équipe, nous ne manquons pas de vous souhaiter très chaleureusement de passer d’excellentes fêtes de Noël.
A l’occasion de la journée internationale du Chat, nous vous proposons de revenir sur la signification de ce petit animal, aujourd’hui star des internet.
Symboliquement ambivalent, mystique et facétieux, le chat fascine les hommes et les artistes depuis la nuit des Temps.
Le sens qui lui est accordé dans l’Art varie en fonction des époques et des pays, s’il était vénéré par les Egyptiens qui voyaient en lui un symbole de fécondité, le Moyen-Age occidental le comparera au diable par sa capacité à se déplacer dans l’obscurité, et en fera un complice des sorcières. Au XIVème siècle, il est reconnu toutefois comme un compagnon utile, chassant les rats lors de la peste noire. Réhabilité peu à peu à la Renaissance, il devient un symbole du foyer, comme le montre une scène de genre du musée, réalisée par un peintre hollandais anonyme dans la deuxième moitié du XVIIe siècle : un chat se prélasse dans un décor d’arrière-cuisine, savamment (dés)organisé par ledit félin.
Le chat peut symboliser dans la peinture différent aspects, positifs comme négatifs : il peut symboliser l’occulte ou l’inconnu, comme le confort et la vigilance. Le chat présent dans une scène taverne, montre un aspect peu reluisant de l’animal, habitué à traîner dans les lieux louches.
On rencontre également le chat dans la collection archéologique du musée. En effet, un chat a laissé ses empreintes dans une tuile gallo-romaine, alors que celle-ci était en train de sécher avant cuisson. Exporté des régions méditerranéennes, le chat était déjà un compagnon du quotidien qui veillait sur les garde-manger en chassant les rongeurs. Dans la Rome antique, le chat était consacré à Diane, déesse de la lune, à cause de son activité essentiellement nocturne. Il était aussi considéré comme un gardien du foyer et un symbole de la bonté intérieure.
L’Universal Museum of Art (UMA), un musée en réalité virtuelle propose une exceptionnelle exposition dédiée aux chats dans l’histoire de l’art : pour la découvrir cliquez ici !
Suite aux nouvelles directives concernant les lieux publics, le musée rend obligatoire le port du masque pour la visite à partir de lundi 20 juillet, même si nous vous encourageons bien sûr à porter un masque dans les lieux clos dès aujourd’hui. Les autres gestes barrières mis en place au sien du musée restent en vigueur également.
Vous pouvez retrouver toutes les informations concernant les mesures prises via ce lien.
Chaque dimanche du mois de décembre, nous revenons sur un temps fort pour le musée cette année.
L’escape-game “Jeanne d’Aboville Code : disparition mystérieuse au musée” proposé cet été a rencontré un grand succès. Ce jeu de piste inédit vous proposait de découvrir la Collection d’une autre manière en devenant un enquêteur travaillant sur la disparition du Conservateur…
Félicitations à la trentaine d’équipes parmi les participants qui ont réussi à résoudre les énigmes et trouver le coupable !
L’année 2020 sera riche également en activités : café- poésie, cours de dessin, visites thématiques… Il y a toujours quelque chose à voir au musée Jeanne d’Aboville !
Ce détail provient d’un tableau de François Octavien (Rome 1682-1740 Versailles), un artiste du Grand Siècle, qui fut peintre du roi Louis XIV. Il s’était spécialisé dans la représentation de scènes galantes inspirés de la Commedia dell’Arte.
Ici il représente une joyeuse tablée, et ce détail vous dévoile un homme buvant un verre de vin. Son costume composé d’une chemise blanche à manches de dentelles et d’une veste aux tons roses peut poser question sur l’usage de cette couleur aujourd’hui devenue l’apanage des petites filles. Mais au XVIIIe siècle, le rose, couleur considérée comme un rouge pâle viril, est une teinte plutôt associée au costume masculin car il renvoie à une certaine lascivité et est associé aux instincts les plus sanguins. En Occident, le rose est associé au genre féminin assez tardivement à l’échelle de l’histoire humaine, puisque les historiens ne constatent son emploi pour les fillettes et jeunes filles qu’après la Première Guerre mondiale.
Pour découvrir l’ensemble de l’œuvre, venez la voir au musée Jeanne d’Aboville, en particulier à l’occasion des Journées du Patrimoine où des visites-flash seront consacrées à la symbolique des couleurs !