L’équipe vous souhaite une excellente année 2019, en espérant qu’elle vous apporte joie et santé. Pour sa 151ème année de fonctionnement, le musée Jeanne d’Aboville vous réserve pour 2019 encore des surprises qui, nous l’espérons, vous plairont !
Suivez les mises à jour du calendrier des activités du musée, ou mieux, abonnez vous à la newsletter ! C’est une excellente bonne résolution pour ce début d’année !
Profitez bien de votre dernier jour de l’année !
Le musée vous souhaite un excellent réveillon de Saint Sylvestre, avec de belles agapes pour ce dernier jour de l’année, à l’image de ce détail de l’Allégorie du goût, que vous pourrez de nouveau venir admirer en salle de peinture anversoise dès le 2 janvier 2019.
Détail du mois de décembre 2018
Ce détail provient de la fuite en Egypte, dont l’auteur ne nous est pas connu mais qu’il faut placer dans l’entourage de Henri Blès à la fin du XVe siècle dans la région d’Anvers.
C’est alors un moment de transition, entre les innovations de Breughel l’Ancien et les Maniéristes, en particulier dans le style naissant du paysage. Les figures sont traitées rapidement, de manière parfois presque naïves, pour se concentrer davantage sur les effets de paysage. C’est visible ici avec le visage esquissé du Jésus dans les bras de Marie, représentée durant la fuite en Egypte. Ce thème fut souvent repris par Henri Blès, ensuite copié par les suiveurs avec une iconographie stéréotypée.
La Fuite en Egypte est un épisode évoqué dans l’évangile selon Matthieu : le roi Hérode Ier envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans qui se trouvaient dans la ville de Bethléem. Joseph, prévenu par un songe, s’enfuit avec l’enfant Jésus et sa mère en Égypte, où ils restèrent jusqu’à la mort d’Hérode.
Pour découvrir l’ensemble de l’œuvre, venez la voir au musée Jeanne d’Aboville à partir du 2 janvier 2019 !
Retour de restauration de deux tableaux italiens
Les deux tableaux jumeaux représentant des femmes, l’une blonde, l’autre brune, entourées de fleurs, sont revenus au musée après un long séjour de remise en forme chez la restauratrice Florence Adam. Les toiles sont véritablement transformées et donne un aperçu exubérant de fleurs et de plantes produit par un artiste anonyme romain du XVIIe siècle.
La restauration a donné lieu à quelques redécouvertes, notamment le retrait d’un repeint de pudeur sur le sein de la femme blonde. Les traces des restaurations anciennes ont également été atténuées.
Les toiles seront réintégrées dans la collection bientôt et vous pourrez les retrouver en salle italienne courant janvier !
Exposition-dossier Nouveau regard sur Orphée
L’année 2019 va commencer fort au musée avec la présentation de l’exposition-dossier “Nouveau regard sur Orphée” !
Le tableau Orphée charmant les animaux, œuvre du peintre Sinibaldo Scorza, prestigieux maître baroque de l’école génoise, est une pièce importante de la collection du musée Jeanne d’Aboville, d’abord par sa taille, près de trois mètres de haut mais aussi par son thème et son aspect décoratif. Il n’était malheureusement plus en état d’être présenté depuis de nombreuses années et a dû subir une restauration lourde.
Revenu du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France de Versailles le 25 octobre dernier, Orphée n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.
A l’aide d’une exposition-dossier présentée à proximité de l’œuvre, vous pourrez découvrir les différentes étapes de ce projet au long cours qui a permis de rendre à ce géant de la collection son lustre perdu. L’exposition reviendra en particulier sur la spectaculaire étape de la transposition et sur le délicat travail de réintégration picturale auquel se sont livrées les restauratrices.
L’œuvre redevenue lisible sera également commentée, notamment sur les interrogations autour de son auteur et sur le traitement du thème mythologique qui est fait ici.
A découvrir au musée aux heures d’ouverture !
Fermeture de fin d’année et calendrier de l’Avent…
La fin d’année approche et le musée sera fermé du 24 décembre 2018 au 1er janvier 2019 pour que l’équipe prenne quelques repos avant le redémarrage sur des chapeaux de roue de la saison 2019 avec l’exposition-dossier consacrée à la restauration d’Orphée.
Vous pouvez retrouver également sur les réseaux sociaux du musée un calendrier de l’Avent qui dévoile un tableau de la collection, ainsi qu’un petit jeu concours !
Départ en exposition du Crupellarius de Versigny
La semaine dernière, un objet de la collection archéologique est parti en exposition : il s’agit de la figurine en bronze de crupellarius (gladiateur celtique), qui a été sélectionné pour faire partie de l’exposition temporaire « les matières du Temps » qui va avoir lieu dans le Pavillon de verre du musée du Louvre-Lens du 4 décembre au 20 mai 2019. Cette exposition rassemblera un florilège du patrimoine archéologique régional, depuis l’Âge de pierre jusqu’à la période contemporaine.
Cette statuette en bronze découverte lors de fouille à Versigny en 1974 a été choisie car elle est extrêmement rare, elle est même un objet sans équivalent aujourd’hui car elle représente un personnage connu par les textes mais dont on a aucune autre représentation.
Les fouilles où cet objet fut mis au jour sont appelées les fouilles des Longues-Tailles, selon le nom du lieu-dit. L’emplacement fouillé correspond à un fanum gallo-romain (petit temple de tradition indigène entouré d’un petit porche) dont les différentes couches archéologiques attestent d’une activité entre les Ier et IIe siècles. Le petit bronze fut trouvé sous le premier sol attestant sa datation au premier siècle.
La statuette représente un homme entièrement cuirassé par une carapace articulée, mains et pieds compris, la tête prise dans un casque cylindrique avec des trous d’aération. Le crupellaire présente la particularité d’être si lourdement armé qu’il ne peut pas se relever s’il tombe, ce qui lui fait perdre le combat pratiquement à coup sûr.
Détail du mois de novembre : Mariage Mystique de sainte Catherine de Biagio Pupini
Le détail du mois de novembre provient du Mariage Mystique de sainte Catherine de Biagio Pupini, dit Biagio delle Lame, un peintre actif à Bologne vraisemblablement entre 1511 et 1575.
Le détail choisi sur le tableau se focalise sur le visage de sainte Catherine d’Alexandrie, au moment de son mariage mystique avec le Christ, puisque Catherine a déclaré qu’elle lui était destinée. Il s’agit d’une élévation spirituelle, qui atteint une forme d’union avec le Christ assimilable à un mariage. Celui-ci est symbolisé par l’anneau que la main de Jésus lui présente. Catherine était issue d’une famille noble de la ville d’Alexandrie, comme en témoigne sa parure de perle fines ici présentée. Elle fut condamnée à mort par l’Empereur Maxence car elle refusait de l’épouser, fidèle à sa foi. Le profil très pur et la finesse des mains témoignent de la beauté de la jeune femme telle que la décrive les hagiographes.
Pour découvrir l’ensemble de l’œuvre, peut-être à l‘occasion de sa fête le dimanche 25 novembre, venez la voir au musée Jeanne d’Aboville !
Le musée vous propose sa newsletter !
Pour ne rater aucun détail concernant le musée, ses collections et ses animations, vous pouvez dès à présent vous abonner à la newsletter officielle !
Pour cela, il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous pour recevoir de façon mensuelle un mail où sera résumé l’essentiel de l’actu du musée.
[newsletter]