Visite spéciale 15 août

A l’occasion du 15 août 2019, le musée Jeanne d’Aboville ouvrira ses portes avec des horaires légèrement décalés, puisqu’il sera ouvert de 13h à 17h.
C’est aussi l’occasion pour le public de découvrir la collection sous un angle original en suivant la visite guidée consacrée à l’iconographie de la Vierge Marie dans les collections à l’occasion de la fête de l’Assomption.

Vous découvrirez différents épisodes de la vie de Marie au gré des tableaux présentés et les éléments symboliques rattachés à la figure de la Vierge à travers le Temps dans l’Art. Le guide du musée vous proposera également à cette occasion de découvrir plusieurs tableaux inédits des réserves, présentées exceptionnellement dans le cadre de cette visite.

La visite guidée aura lieu deux fois l’après-midi, à 14h puis à 15h30. D’une durée d’une demi-heure environ, elle vous laissera ensuite le temps d’explorer le reste de l’impressionnante collection de la comtesse d’Héricourt.

En bref
Visite guidée thématique L’iconographie de la Vierge dans la collection du musée Jeanne d’Aboville
Mercredi 15 août à 14h et 15h30, durée : 30mn environ
Musée ouvert de 13h à 17h.
Tarif : entrée du musée à 4€, pas de suppléments pour la visite

 

Jeanne d’Aboville Code : un jeu de piste inédit au musée !

L’escape-game “Jeanne d’Aboville Code : disparition mystérieuse au musée” est désormais accessible ! Ce jeu de piste inédit vous propose de découvrir la Collection d’une autre manière en devenant un enquêteur travaillant sur la disparition du Conservateur… Il faudra faire preuve d’astuce et de réflexion pour venir à bout des énigmes variées qui vous seront proposées.

L’enquête commence au rez-de-chaussée du bâtiment par la fouille du bureau du Conservateur disparu. Certaines énigmes nécessiteront de partir à la découverte des tableaux de la collection et d’être sensible aux détails pour trouver les clefs, les codes et les messages secrets dissimulés dans le musée !

Infos pratiques :  

Ce jeu peut se réaliser en solo ou en équipe jusqu’à 4 joueurs.

Les joueurs ont une heure pour résoudre le Jeanne d’Aboville Code.

La réservation de créneau pour une partie est vivement recommandée, vu que seule une équipe peut évoluer dans l’enquête à la fois.

Plutôt destiné aux adultes et grands ados, cet escape-game peut être également réalisé à partir de 12 ans, mais les participants mineurs doivent être accompagnés d’un adulte.

Tarif : 4€ par personne

L’escape-game vous est proposé au musée Jeanne d’Aboville jusqu’au 8 septembre.

Renseignements et réservations au 03 23 56 71 91

Détail du mois de juillet : un choc de cavalerie

Le détail du mois de juillet vous présente un choc de cavalerie, tout à fait typique de la peinture hollandaise du XVIIe siècle.
On a longtemps cru que cette toile était l’œuvre Palamede Palamedesz. I, un des plus célèbres peintres hollandais spécialisé dans le genre des scènes militaires, mais des différences stylistiques fortes ont conduit récemment à le réattribuer à Jan Jacobsz. van der Stoffe, un des principaux peintres hollandais de bataille du milieu du XVIIe siècle. Stoffe naît à Leyde vers 1610 ou 1611 et meurt dans cette même ville en 1682. Ses premiers tableaux connus sont datés de 1635. On reconnait son type de composition aux grandes diagonales qui parcourent la toile et la présence d’une rivière comme point de fuite.
Ce type de peinture est souvent l’occasion pour le peintre de créer un effet spectaculaire par l’enchevêtrement des corps qui traduit le chaos de l’assaut. Le détail vous présente des cavaliers, armes à la main, poursuivants des combattants à pieds qui cherchent à se réfugier près de la rivière.
Cette toile inédite, issue des réserves du musée, est dans un état de conservation médiocre : elle est actuellement observée par des restaurateurs pour envisager une future remise en état de présentation en 2020, pour que vous puissiez venir l’admirer au musée Jeanne d’Aboville !

Canicule et visite au musée

Les températures à l’intérieur du musée ont beaucoup augmenté avec la canicule qui frappe la région depuis quelques jours et nous déconseillons la visite du musée aux personnes sensibles à la chaleur. Reportez votre visite à un moment où la météo offrira des températures plus clémentes en laissant quelques jours de latence après la fin de la canicule car la température doit baisser progressivement dans le musée pour ne pas causer de chocs thermiques aux œuvres.

Programme estival du musée

C’est l’été au musée et les collections seront encore mises en valeur via diverses animations, destinées autant aux populations locales qu’au public touristique !
Outre les incontournables visites estivales du samedi « A la découverte de la collection de la comtesse d’Héricourt », le musée vous propose une animation tout à fait inédite, sous la forme d’un jeu de piste de type escape-game. Une manière originale de découvrir ou redécouvrir la collection en réalisant une enquête sur la disparition mystérieuse du Conservateur du musée.

Ces différentes activités sont à découvrir ci-dessous :

La visite guidée
“A la découverte de la Collection de la comtesse d’Héricourt”

Les guides du musée vous proposent de partir à la découverte de la collection de peinture exceptionnelle et unique en son genre de la Comtesse d’Héricourt. Ce sera l’occasion de découvrir de manière approfondie ses œuvres majeures et de les replacer dans leur contexte de création pour en comprendre les symboliques, souvent oubliées…

Infos pratiques
À 14h30 les samedis 22 juin, 29 juin, 6 juillet, 13 juillet, 20 juillet, 27 juillet, 3 août, 10 août, 17 août, 24 août, et 7 septembre 2019 (d’autres dates sont possibles pour les groupes sur réservation).
Durée : environ 1h30, tarif : 4€
Réservation possible auprès du musée par téléphone au 03 23 56 71 91

 

Escape Game
“Jeanne d’Aboville Code : Disparition mystérieuse au musée”


Les visiteurs sont invités cet été à se transformer en enquêteurs pour découvrir l’origine de la disparition mystérieuse du Conservateur du musée en explorant son bureau à la recherche d’indices. Durant ce jeu de piste, ils seront amenés à explorer les Collections pour trouver des réponses qui leurs permettront de résoudre l’enquête.

Infos pratiques

Du 1er juillet au 8 septembre aux horaires d’ouverture du musée.

Le jeu pourra s’effectuer en solo ou par groupe jusqu’à 4 personnes.

Durée : une heure, tarif 4€.

Réservation de créneaux possibles.

 

 

Attention aux fermetures estivales !

Le musée sera exceptionnellement fermé le 14 juillet, les 22, 23 et 31 août, ainsi que le 1er septembre.

On vous souhaite un bon week-end de Pentecôte !

La Pentecôte, c’est pour beaucoup l’occasion d’un long weekend, mais tout le monde ne connait pas forcément le sens de cette fête chrétienne… On vous éclaire avec une oeuvre de la Collection qui en traite !

Cette peinture est le volet intérieur d’un triptyque, peint sur bois, et datant visiblement de la première moitié du XVIe siècle. On y vu pour la main d’un peintre flamand mais des éléments faisant penser aux peintres méditerranéens amèneront peut-être une réévaluation de cette attribution dans les années qui viennent.

Y est donc représenté l’épisode de la Pentecôte, tel qu’il est décrit dans le Nouveau Testament :

« Quand arriva la Pentecôte, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent: toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux. Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. » Actes des apôtres (2, 1-4).

D’étymologie grecque, le mot « pentecôte » signifie cinquante, car nous sommes le 50eme jour après Pâques. Ce chiffre n’a pas de valeur symbolique particulière mais en contient une autre intrinsèquement car c’est le 7eme dimanche après Pâques.

C’est donc le moment, dix jours après l’Ascension, où les douze apôtres réunis dans le cénacle (lieu où s’est déroulée la Cène), reçoivent l’Esprit Saint pour ensuite aller prêcher la parole du Christ. Les langues de feu évoquées dans le texte sont symbolisées par les flammèches au dessus de la tête de chaque apôtre, car le feu représente la divinité.

La Vierge est placée au centre, recevant également l’Esprit Saint. Sa position centrale permet d’attester une datation au XVIe siècle, car auparavant on représente soit la place centrale vide pour symboliser l’ascension du Christ, soit occupée par Pierre et Paul, principaux fondateurs de l’Eglise. La présence de la Vierge durant cette scène est une sur-interprétation car elle n’est pas évoquée dans le texte. Mais elle a pour rôle d’incarner l’Eglise : ce rôle est renforcé par le livre ouvert sur ses genoux, symbole de la parole divine que l’Eglise doit connaitre pour la délivrer au monde.

En haut du panneau, l’Esprit Saint est représenté sous les traits de la traditionnelle colombe (qui rappelle la descente du même Esprit sur Jésus durant son baptême) , qui est auréolée et nimbée de lumière. La présence de deux colonnes entourant la scène montre une tentative maladroite de créer une perspective de la part du peintre.

Vous pouvez découvrir l’ensemble du triptyque au musée dans la salle des Primitifs ! A bientôt !

Détail du mois de juin 2019 : un fossile d’ammonite

Le détail du mois de juin vous présente le fossile d’un animal aujourd’hui disparu mais qui a été présent dans les océans durant des millions d’années : l’ammonite. Il s’agit d’une espèce de mollusque céphalopode (qui a des tentacules reliés à sa tête) à la coquille enroulée, qui pouvait mesurer de quelques millimètres à deux mètres de diamètre.
Espèce très répandue dans les océans, le fossile ici présenté sert souvent de marqueur chronologique car il permet de dater aisément les couches de sol dans lesquelles il se trouve. Connus depuis l’Antiquité, les fossiles d’ammonites doivent leur nom au fait qu’ils évoquaient pour les hommes d’alors des cornes de béliers. Pline l’Ancien parle d’Ammonis cornua (corne d’Ammon) à leur propos parce que le dieu égyptien Ammon était généralement représenté portant des cornes de bélier.
Vous pouvez découvrir ce fossile dans son intégralité à l’occasion des Journées de l’Archéologie les 15 et 16 juin où il sera exposé avec d’autres pièces inédites des réserves ! On vous propose à cette occasion de suivre une conférence le dimanche 17 juin à 16h, animée par François Duchaussois, secrétaire de la Société Laonnoise et Axonaise de Paléontologie pour mieux connaitre les fossiles !

Fermetures exceptionnelles du musée en juin

Détail d’intérieur de corps de garde de François Duchatel

Le musée sera exceptionnellement fermé le week-end du 8 et 9 juin, le jeudi 13 juin et le dimanche 23 juin 2019.

La collection de peinture ne sera pas accessible les 15 et 16 juin durant les Journées de l’Archéologie.

Ouverture normale les autres jours, veillez à tenir compte de ces changements ponctuels pour planifier vos visites, nous vous remercions pour votre compréhension.

Les Journées nationales de l’Archéologie au musée

Surtout connu pour son impressionnante collection de peintures du XVe au XIXe siècle, le musée Jeanne d’Aboville comprend également un petit département d’archéologie locale couvrant une large période de la Préhistoire au Moyen-Âge.

Les Journées nationales de l’Archéologie, les 15 et 16 juin prochains, sont l’occasion de mettre en lumière ce patrimoine local qui enracine davantage le musée dans la ville et la région. La salle d’archéologie sera donc en accès libre et gratuit ces jours et des pièces des réserves seront exceptionnellement exposées pour l’occasion.

 

Le musée vous propose également en cette occasion de profiter de deux conférences gratuites au musée :

Le samedi 15 juin à 15h : « Crupellarius et autres gladiateurs : petit détour chez les dieux de l’arène »

Crupellarius en bronze, fouilles de Versigny, Ier siècle

Pour fêter le retour de son fameux gladiateur gaulois dans les collections après l’exposition « les Matières du Temps » au Louvre-Lens, le musée vous propose une petite intervention du guide pour revenir sur l’histoire de la gladiature et replacer le crupellarius parmi les différents types de combattants qui s’affrontaient dans l’arène.

 

Le dimanche 16 juin à 16h : « Paléontologie en terre axonaise, plongée dans la mémoire de sous-sols »

Animé par François Duchaussois, secrétaire de la Société Laonnoise et Axonaise de Paléontologie

Discipline à part entière et voisine par plusieurs aspects de l’Archéologie, la Paléontologie fait une petite incursion au musée grâce la Société Laonnoise et Axonaise de Paléontologie.

En se basant sur quelques fossiles tirés des réserves qui permettent de poser plusieurs jalons chronologiques, François Duchaussois mettra en exergue les différents écosystèmes qui se sont développés sur le territoire actuel à travers les âges et les problématiques, très actuelles, qui en découlent.

 

En bref, infos pratiques :

Entrée gratuite en salle d’archéologie les samedi 15 et dimanche 16 juin 2019 de 14h à 17h30.

Conférence à 15h le samedi 15 juin : « Crupellarius et autres gladiateurs : petit détour chez les dieux de l’arène » (durée : environ 30 mn)

Conférence à 16h le dimanche 16 juin, animée par François Duchaussois, secrétaire de la Société Laonnoise et Axonaise de Paléontologie  : « Paléontologie en terre axonaise, plongée dans la mémoire de sous-sols » (durée : environ 1h)

Pour des raisons de sécurité, la Collection de peinture ne sera pas accessible à cette occasion.

Détail du mois de mai 2019 : une lecture crépusculaire…

Le détail du mois est extrait d’un panneau nommé la Lecture. Il s’agit vraisemblablement d’un pastiche du genre d’Egbert van Heemskerk (Haarlem, 1634/1635 – Londres, 1704), réalisé par un peintre imitateur au XIXe siècle.
Une famille, rassemblée autour d’une unique bougie, écoute la lecture qui est faite, nous rappelant que les habitations étaient, jusqu’à l’arrivée de la lumière électrique, souvent très sombres. Les bougies étaient utilisées avec parcimonie à cause de leur coût et de l’enfumage qu’elles provoquaient. Beaucoup de maisons avaient jusqu’à la période contemporaine comme unique source de lumière après le coucher du soleil la lueur des flammes du foyer.
Ce tableau se caractérise donc par son fort clair-obscur, qui évoque les tableaux néerlandais de genre éclairés à la chandelle, appréciés pour leur effet de contraste. La lumière de la bougie prend souvent le sens de la présence divine, source d’espoir dans les ténèbres, ou son contraire, symbolisant la fugacité de la vie par sa flamme vacillante.
Ce tableau nocturne est une invitation à venir découvrir le musée à une heure crépusculaire, comme il sera possible de le faire pour la Nuit des Musées le 18 mai, l’entrée sera gratuite de 18h à 22h30 !