
La Charité
Huile sur bois, 104 x 83
Entourage de Francesco Salviati
Site officiel | Un concentré d'art et d'histoire à découvrir !
La Charité
Huile sur bois, 104 x 83
Entourage de Francesco Salviati
Le musée Jeanne d’Aboville est préteur, et c’est là une de ses grandes qualités !
A l’occasion de la réouverture du MUDO, le musée de l’Oise, fermé pour travaux, une exposition ambitieuse consacrée à la Renaissance va être proposée en plus d‘un nouveau parcours au sein du musée.
Le musée Jeanne d’Aboville de La Fère prête à cette occasion cinq peintures issues de ses collections italiennes, qui viennent illustrer le propos de l’exposition autour des nouveaux sujets investis par les artistes de la Renaissance, la représentation de la Sainte Famille et les débuts du Maniérisme, qui marque l’arrivée d’une nouvelle approche esthétique et la fin de la Renaissance classique.
Parmi les peintures prêtées, deux versions différentes du Mariage mystique de Sainte Catherine, respectivement par Biagio Pupini et Girolamo da Santa Croce, une grande allégorie de la Charité par l’atelier florentin de Salviati, une Sainte Famille par un maître anonyme surnommé le Maître du Tondo Campana. Ces quatre œuvres ont quitté leurs cimaises accompagnées d’une cinquième, cette fois issue des réserves du musée : une copie ancienne de Leonard de Vinci, représentant la Madone Benois, une Vierge à l’enfant dont l’original est aujourd’hui conservé au musée de Saint-Petersbourg.
Cette exposition sera à découvrir à partir du 22 mars au Musée de l’Oise à Beauvais. Et pas de panique, les murs du musée de La Fère ne vont pas rester vides, des inédits des réserves seront présentés, en attendant le retour des tableaux exposés à la fin de l’année.
Retrouvez le programme complet sur le site web de la Ville de La Fère en cliquant sur l’affiche !
Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale du Droit des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Une programmation autour des femmes, de leurs droits et de leurs représentations va être proposée par la Ville de La Fère via plusieurs événements à la Bibliothèque municipale et au musée Jeanne d’Aboville :
Les femen, #Metoo… Le mouvement féministe de ces dernières années s’est illustré par des modes d’action radicaux en apparence inédits. Dénoncer publiquement les agressions sexuelles, utiliser son corps comme une arme politique, voilà des modes d’action rompant avec les mouvements féministes qui se sont renforcés à la suite du mouvement de Mai 1968. Pourtant, la radicalité n’est pas nouvelle. Dès la fin du 19e siècle, des femmes prônent certaines formes d’action directe pour obtenir le droit de vote. C’est en 1903 que naît en Angleterre la Women’s Social and Political Union (L’Union sociale et politique des Femmes), qui va donner une orientation nouvelle à la revendication des femmes en faveur du droit de vote. Bientôt qualifiées de “suffragettes” (au lieu de suffragistes) et de “terroristes”, ces femmes se battent pour obtenir l’égalité des droits civils et politiques avec les hommes. Et pour ça, elles passent à l’action…
Si le mouvement émerge en Angleterre, il trouve rapidement des échos en Italie, en France, aux États-Unis. Le mouvement féministe est alors traversé par d’importants débats : vaut-il mieux militer pour obtenir des droits politiques ou plutôt de meilleures conditions d’existence, quitte à repousser à plus tard la remise en question de la domination masculine ? En optant pour l’action directe, les suffragettes remettent en cause les injonctions de genre en s’appropriant des modes d’action politiques “réservés” aux hommes, et en abandonnant donc la réserve et la passivité que la société patriarcale impose aux femmes.
Exposition conçue par l’historien Guillaume Doizy.
Visible aux horaires d’ouverture de la Bibliothèque, gratuit
La Bibliothèque de La Fère vous invite à une mise en valeur des femmes de lettres, lors d’un café littéraire. Venez échanger autour d’un café ou d’un thé sur les autrices de toute époque et peut être découvrir de nouvelles idées lecture !
A l’occasion de ce café littéraire, la bibliothèque vous propose d’apporter un livre d’une autrice que vous appréciez particulièrement pour le partager avec les autres, en évoquant ce qui vous a fait l’apprécier ou en lisant un court passage.
Le café littéraire sera animé par Renaud Cousin, professeur de français et auteur.
1908 : « une femme chirurgienne ??? ah NON ! » Des étudiants en médecine manifestent pour interdire l’externat aux femmes.
C’est dans ce contexte que Suzanne Pertat-Noël va foncer envers et contre tous et devenir chirurgienne : elle va réparer les gueules cassées pendant la 1ère guerre mondiale, puis remodeler les corps accidentés ou déformés par la vie.
Longtemps ignorée, encore aujourd’hui trop souvent oubliée par le monde médical, et pourtant pionnière dans certaines techniques chirurgicales encore utilisées actuellement, Suzanne doit combattre les préjugés liés à son statut de femme et lutte pour l’obtention du droit de vote féminin.
Et sur scène, ça donne quoi ? Jonglant avec « le journal de Suzanne » et des témoignages écrits et aussi oraux, accompagnés de chants, poème et fonds musicaux, ce sont les combats et la vie de cette Axonaise hors du commun qui sont présentés dans ce spectacle.
A l’occasion du Printemps des Poètes qui met à l’honneur la pratique poétique, le musée Jeanne d’Aboville convie Maria Desmée, artiste plasticienne à vous faire découvrir son travail d’illustration de livres poétiques.
La vue d’une peinture déclenche la mise en mots de l’univers que le peintre donne à voir. Le livre d’artiste est quelque chose de complexe, car deux personnalités convergent vers la création d’un même objet.
Maria Desmée
A noter également : Maria Desmée a invité un poète à une rencontre avec le public pour découvrir l’exposition le 1er mars à 14h30.
Daniel Leuwers est un critique littéraire et poète français, il est l’initiateur du concept du livre pauvre.
Durée : 45mn, Entrée au musée : 4€
Port au soleil couchant
Claude Joseph Vernet (Avignon, 1714 – Paris, 1789)
Toile, 50 x 64 signé et daté 1731
Le 15 février sera le dernier jour pour l’exposition “Des Collections révélées” dédiée aux restaurations menées sur les œuvres du musée depuis dix ans : à cette occasion le directeur du musée vous propose une ultime visite guidée consacrée à l’exposition, où seront évoquées les problématiques liées aux restaurations et les cas les plus spectaculaires de cette décennie.
Infos pratiques :
Visite Histoire(s) de restauration, l’ultime visite
15 février 2025 à 14h30, durée environ 45 mn
Entrée : 4€
Réservation possible auprès du musée au 03 23 56 71 91
Plusieurs jours de fermeture exceptionnelle sont prévus durant les deux prochains mois, le musée ne pourra pas accueillir le public les :
-lundi 20 janvier
-samedi 25 janvier
-lundi 3 février
-vendredi 7 et samedi 8 février
-lundi 17 février
-samedi 22 février
-et lundi 3 mars 2025.
Le musée sera ouvert à ces horaires normaux les autres jours, à bientôt au musée !
A l’occasion d’une restauration effectuée sur place sur une copie ancienne de Léonard de Vinci représentant une Vierge à l’Enfant appelée la Madone Benois, le restaurateur Igor Kozak propose un temps d’échange et de démonstration sur les techniques de restauration employées pour permettre à un peinture ancienne de pouvoir être déplacée en vue d’une future exposition.