Trait Portrait : un cycle autour du portrait en partenariat avec la Micro-Folie de Tergnier

On vous propose un nouveau cycle en lien avec la médiathèque L’Oiseau-Lire et la Micro-Folie de Tergnier autour de la notion de portrait en février !

En voici  le programme :

  • mercredi 4 février 10h et 14h à la Micro-Folie de Tergnier : présentation de portraits des collections numériques de la Micro-Folie

Gratuit, accessible aux perosnnes à mobilité réduite

 

  • 11 février à 18h15 : Conférence sur l’art du portrait dans l’art classique à la Micro-folie de Tergnier
    Le directeur du musée de La Fère en partenariat avec le Micro Folie vous convie à une conférence gratuite où il interrogera la notion de portrait dans l’art classique.
    Réservation conseillée, gratuit, durée : 1h environ
    Accessible aux personnes à mobilité réduite
    Une exposition de panneaux sur les portraits de la Collection du musée de La Fère sera présentée tout le mois de février dans la médiathèque de Tergnier.

 

  • 14 février, 14h30 : Les portraits du musée : des visages, des histoires
    A l’occasion de cette visite sur le portrait en partenariat avec la Micro-Folie de Tergnier, le musée Jeanne d’Aboville vous dévoile ses portraits, dont certains inédits en provenance des réserves !
    Le samedi 14 février à 14h30 au musée Jeanne d’Aboville, durée : 1h environ, 4€, réservation conseillée, non-accessible aux personnes à mobilité réduite

Cycle autour de la nature-morte en partenariat avec la Micro Folie de Tergnier

Dans le cadre d’un partenariat avec la Micro Folie se trouvant dans la médiathèque L’oiseau Lire de Tergnier, le musée propose deux événements, dont un hors-les-murs, dans le cadre d’un cycle sur le genre de la Nature Morte :

-Samedi 8 novembre à 14h30 au musée Jeanne d’Aboville de La Fère :
Visite guidée thématique autour des natures mortes du musée
Durée environ 1h, Entrée 4€, réservation conseillée au 03 23 56 71 91
Les Collections de la Fère sont célèbres notamment par plusieurs de leurs natures mortes, notamment le fameux Panier de prunes de Pierre Dupuis, foudroyant de réalisme. On vous propose d’aller à la rencontre de ce genre, où les messages cachés se mêlent aux subtilités de composition…

 

-12 novembre à 18h15 à la Micro Folie de Tergnier, 1, place Lionel Lefèvre 02700 TERGNIER
Conférence Sénèque, sous-bois et crâne de singe : une vanité de Mathias Withoos décryptée
Par Mariel Hennequin, directeur du musée Jeanne d’Aboville
Durée environ 1h, Entrée gratuite, réservation conseillée au 03 23 37 25 26
Le musée Jeanne d’Aboville possède dans ses collections une des vanités les plus achevées de Mathias Withoos, un peintre du Siècle d’Or néerlandais célèbre pour ses peintures de sous-bois. D’une composition complexe, ce tableau sera explicité et replacé dans son contexte et il réserve quelques petites surprises soigneusement cachées par l’artiste…

 

Un autre événement aura lieu à la Micro Folie de Tergnier le Mercredi 5 novembre de 10h à 11h30 et de 14h à 15h30 en continu : présentation de quelques natures mortes du musée numérique (entrée gratuite)

Deux nouveaux départs en restauration pour la section de peinture française

PHOTO FRANCK BOUCOURT

Deux œuvres signées Jean-Baptiste Lallemand (né à Dijon en 1716 et mort à Paris en, un peintre paysagiste français du XVIIIe siècle sont parties en restauration !

Présentant des soucis sur le support et leur couche picturale, ils vont faire l’objet de soins attentifs de deux restaurateurs.

Le Gué et la Halte de Chasse sont partis pour plusieurs mois, ils seront à redécouvrir en 2026. En attendant, retrouvez deux tableaux inédits des réserves en salle française !

 

Restauration d’un portrait d’après Callot

Ce portrait montre l’influence des gravures de Jacques Callot, rendu célèbre notamment par les Malheurs de la Guerre, une série de gravures montrant des exactions de soldats. Il est ici copié par un peintre anonyme français. Seul portrait en pied de la Collection, sa restauration va permettre d’intégrer cette œuvre conservée dans les réserves à la présentation de la peinture Grand Siècle.

PHOTO FRANCK BOUCOURT

MJA 66 COPIE D’UN PORTRAIT DE
LA NOBLESSE DE LORRAINE D’APRÈS
GRAVURE DE JACQUES CALLOT,
BOIS, 39 X 28cm

Le tableau Portrait d’après Jacques Collot observé par la restauratrice Juliette Mertens lors du bilan sanitaire des collections 2024

Jugé en péril lors du bilan sanitaire d’octobre 2024, son mauvais état est lié à un support malmené : la planche de bois originale sur laquelle est peint l’œuvre est doublée par une autre planche, collée à contrefil qui contraint la première, provoquant plusieurs fissures. La couche picturale est également en état très moyen, comportant des repeints et un vernis oxydé.

La gravure de Jacques Collot qui a inspiré l’œuvre de La Fère

Une peinture à redécouvrir courant 2026 au musée !

Détail du mois de décembre : hypothèse d’attribution, cerceau et âge de raison…

Le détail du mois de décembre vous présente une charmante scène d’étable. Le nom de Marc-Antoine Bilcoq (Paris, 1755 – 1838) est proposé mais cette attribution doit être confirmée. Reçu à l’Académie comme peintre de genre en 1789, il affectionne les scènes de vie paysannes auxquelles il ajoute une atmosphère intimiste. Cette toile fait penser à d’autres compositions qui lui sont attribuées, par les lignes d’architecture du décor qui viennent encadrer les protagonistes de la scène. Il est assez courant également de retrouver dans ses tableaux des duos d’enfants.

Nous pouvons y voir la vie d’une étable, avec un cheval visiblement utilisé comme animal de bât au vu de son harnachement mais également des volailles cherchant du grain dans le foin. Les deux enfants sont d’âge différent, et ce détail est marqué par leur activité : le garçon portant un bonnet tient un cerceau, symbole de jeu, alors que la jeune fille accroupie a été interrompue dans son travail, comme en témoigne le baquet débordant de linge à sa droite.

Ce tableau des réserves n’est actuellement pas présenté pour des raisons de conservation, mais vous pouvez découvrir de nombreuses autres scènes paysannes au musée !

La visite de Noël : la crèche de Noël dans les Collections…

Le 21 décembre, le musée Jeanne d’Aboville vous propose une visite thématique sur les représentations de la crèche de Noël dans les collections du musée. Ce thème religieux inspire les artistes depuis des siècles et témoigne des mœurs de l’époque et des aspirations de leurs auteurs. Ils s’enrichissent d’éléments folkloriques puisés dans des récits merveilleux et des textes apocryphes, tels le bœuf et l’âne de la crèche, pas du tout mentionnés dans les évangiles !
Cette visite sera l’occasion de découvrir des tableaux inédits des réserves.

Infos pratiques :
La visite de Noël au musée Jeanne d’Aboville
Deux séances proposées le 21 décembre 2024, à14h30, puis 16h.
Durée : environ 40 mn
Tarifs : 4€
Réservation obligatoire auprès du musée au 03 23 56 71 91.

Détail du mois d’avril : craquelures, militaire et porcelaine…

Le détail du mois d’avril provient d’une œuvre des réserves. Il s’agit d’une scène militaire, imitant le style d’un peintre français de la fin du XVIIIe siècle, célèbre pour ses scènes de batailles à cheval : Jacques Swebach-Desfontaine. Il fut le premier peintre de la manufacture de Sèvres de 1802 à 1813, créant de nombreux cartons pour celle-ci : ses œuvres reproduites sur porcelaine ont été abondamment diffusées et ont contribué à sa popularité.

Cette popularité va provoquer la convoitise des faussaires du XIXe siècle : en effet, son style est copié pour vendre les peintures produites comme étant de sa main. C’est le cas de la scène militaire visible ici, qu’un faussaire a artificiellement vieilli. Ce vieillissement est perceptible dans le réseau de craquelure prononcé qui parcourt le tableau : larges et en surface, ces craquelures sont réalisés de manière artificielle pour faire paraitre le tableau plus ancien qu’il ne l’est réellement.
Les craquelures d’âge ont plutôt tendance à être fines et profondes et les craquelures feintes sont relativement faciles à identifier tant par leur aspect irrégulier que par leur étendue homogène sur le tableau. Le faussaire provoque ce type de craquelures par des chocs thermiques – parfois en passant le tableau au four ! – ainsi qu’en exposant successivement le tableau à une forte humidité puis à un brusque séchage. Il peut également ajouter des produits desséchants dans ses pigments pour que la peinture se craquelle.

Pour en savoir plus sur le vieillissement naturel ou non des œuvres, vous pouvez découvrir au musée l’exposition Des Collections révélées consacrée aux restaurations réalisées au musée !