Un premier événement autour de l’exposition Des Collections révélées vous est proposé ce samedi, une visite guidée thématique !
Lors de cette visite, le directeur du musée vous propose de revenir sur dix ans de restauration au prisme des anecdotes et questionnements qui ont accompagnées ces opérations.
Cette visite est proposée les :
-2 mars à 15h (entrée 4€)
-27 avril à 15h (entrée 4€)
-18 mai à 19h (dans le cadre de la Nuit des Musées, entrée gratuite)
Durée : 40 minutes environ, réservation possible auprès du musée par téléphone.
A cette occasion un tableau nouvellement restauré fait son retour en salle italienne dont la muséographie a été modifiée pour l’occasion !
Vous pouvez redécouvrir la Nature morte aux fleurs et aux oiseaux de Nicolas Casissa dès aujourd’hui dans la salle d’Orphée, magnifiquement rendu à ses couleurs par la restauratrice Marie-Paule Barrat.
Nous allons parler pour ce nouveau défi des animaux. Notre collection foisonne d’animaux en tout genre ce qui nous laisse penser que la Comtesse d’Héricourt aimait tout particulièrement nos amis les bêtes.
Les animaux prennent une place particulière auprès de l’Homme dès le VIIIe millénaire avant notre ère. En effet, l’émergence de l’agriculture permet la domestication, créant de nouveaux rapports entre les hommes et les animaux. Ces interactions sont très vite représentées dans l’Art, les grottes de Lascaux et la grotte Chauvet (chauvet est le nom du découvreur pas du lieu 😉 ) en témoignant.
Certains de ces animaux intègrent le cœur du foyer pour leurs capacités de protection et/ou de chasseurs (de souris par exemple), il s’agit bien évidemment du chien et du chat. Entre eux et la maisonnée, un réel lien se noue. C’est ainsi que l’animal de compagnie naît.
Au XVIIe siècle, la peinture animalière devient un genre particulier. Les peintres néerlandais qui commencent à sortir pour réaliser des paysages, sortent également pour saisir les traits, les mouvements et les attitudes des animaux. Les scènes de genre deviennent populaires et avec elles se multiplient la figuration d’un petit épagneul marron et blanc souvent présent dans les familles hollandaises, le Kooikerhondje (signifiant “chien de chasseur”, la race est désigné en France sous le nom de “Petit chien hollandais de chasse au gibier d’eau”). Nous retrouvons ce chien sur un de nos tableaux, inédit des réserves, réalisé par un peintre anonyme suiveur de Quirijn van Brekelenkam, un spécialiste des scènes de genre du Siècle d’or hollandais.
Les portraits animaliers apparaissent à cette époque, la référence dans ce genre étant les chiens de chasse de l’artiste français Jean-Baptiste Oudry.
Le chien symbolise généralement la fidélité. L’histoire du chat est plus complexe. D’abord image de protecteur car il chasse les rongeurs des greniers, il devient pendant le Moyen-âge un emblème du mal car ses yeux qui renvoient la lumière, matérialisent les flammes de l’Enfer. Il quitte symboliquement les foyers avant des les retrouver au cours du XVIIe siècle.
Pour ce nouveau défi, nous vous proposons de prendre une photo ou de dessiner, votre animal de compagnie ou un animal domestique que vous appréciez plus particulièrement. Sachez que dans l’équipe nous adorons les petits lapins !
On trouve nombre d’animaux exotiques sur le tableau Orphée charmant les animaux et parmi eux figure l’éléphant. On vous propose de revenir sur cette figure très populaire aujourd’hui et devenu l’un des symboles de la lutte pour la protection de la flore sauvage.
Le Moyen-Age est une période transitoire dans le domaine de l’Art notamment dans la reproduction des animaux. D’abord sous influence chrétienne, ils ne sont considérés que comme des êtres soumis et imparfaits dominés par l’Homme. Leurs représentations se cantonnent aux scènes de l’Arche de Noé, du jardin originel et ne servent qu’à enjoliver les scènes bibliques et les paysages.
Les bestiaires se développent et avec eux le naturalisme apparaît. L’essor des ménageries royales joue également un rôle dans la position sociale des animaux, ceux-ci prennent une place à part entière, on leur donne un nom….
Dans l’Art occidental, l’éléphant est souvent représenté comme une créature fantastique, un corps de cheval, une trompe en forme de trompette et des défenses de sanglier. Il symbolise la force et l’exotisme.
L’une des premières représentation connue d’un éléphant est celle de Mathieu Paris, moine anglais bénédictin, datant de 1256.
Cet éléphant est un cadeau du sultan d’Egypte à Saint Louis en 1254, suite à une croisade malheureuse. Saint Louis n’aimant pas particulièrement les animaux décident d’offrir son nouveau compagnon à son beau frère, le roi d’Angleterre Henri III.
Les éléphants sont souvent représentés jusqu’au XVIIeme siècle, ils symbolisent l’intelligence, la sagesse et la force.
Nous vous proposons de réaliser votre propre éléphant, non pas sous forme de peinture mais en origami, relèverez-vous le défi ?
Chaque dimanche du mois de décembre, nous revenons sur un temps fort pour le musée cette année.
Lucia Guirguis a présenté une conférence sur la restauration d’Orphée charmant les animaux le 16 février dernier, et le Public a répondu présent à son invitation à venir découvrir les techniques complexes mises en œuvre pour rendre son éclat à ce tableau majeur du musée.
De nouvelles conférences vous permettront de découvrir d’autres aspects des collections du musée durant l’année 2020…
Il y a un an jour pour jour, une dizaine de personnes s’échinaient à déplacer le plus délicatement possible le géant de la Collection d’Héricourt de Valincourt : le fameux Orphée charmant les animaux. Après avoir réussi l’ascension des deux étages du bâtiment du musée, le tableau rejoignait la salle de peinture italienne où il devait élire domicile au sein de la collection permanente.
Mis en valeur cette année avec une exposition et une conférence qui revenait sur sa restauration, le tableau vous attend si vous ne l’avez pas déjà (re)découvert !
Pour encore mieux comprendre la restauration complexe du tableau Orphée charmant les animaux de Sinibaldo Scorza, le musée vous convie à une conférence le 16 Février 2019 à 17h. Elle sera animée par Lucia Guirguis, restauratrice des Musées de France, qui a participé à la remise en état de présentation du tableau.
Elle expliquera les différentes problématiques (transposition et réintégration) qui entouraient cette restauration, et la méthode suivie pour lui rendre son éclat.
Le musée ouvrira ces portes gratuitement en amont de la conférence de 15h30 à 16h45 pour permettre au public d’aller voir le tableau.
L’association des Amis du musée offre un café aux auditeurs à l’espace Drouot à partir de 16h30.
En bref : Conférence sur la restauration d’Orphée 16 février 2019 à 17h Espace Drouot, Rue des Bigors, à La Fère Entrée libre (dans la limite des places disponibles)
[En cas d’aléas climatiques (neige ou verglas), la conférence peut être annulée ou reportée, n’hésitez pas à contacter le musée les jours précédents pour vous faire confirmer sa tenue.]
L’année 2019 va commencer fort au musée avec la présentation de l’exposition-dossier “Nouveau regard sur Orphée” !
Le tableau Orphée charmant les animaux, œuvre du peintre Sinibaldo Scorza, prestigieux maître baroque de l’école génoise, est une pièce importante de la collection du musée Jeanne d’Aboville, d’abord par sa taille, près de trois mètres de haut mais aussi par son thème et son aspect décoratif. Il n’était malheureusement plus en état d’être présenté depuis de nombreuses années et a dû subir une restauration lourde.
Revenu du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France de Versailles le 25 octobre dernier, Orphée n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.
A l’aide d’une exposition-dossier présentée à proximité de l’œuvre, vous pourrez découvrir les différentes étapes de ce projet au long cours qui a permis de rendre à ce géant de la collection son lustre perdu. L’exposition reviendra en particulier sur la spectaculaire étape de la transposition et sur le délicat travail de réintégration picturale auquel se sont livrées les restauratrices.
L’œuvre redevenue lisible sera également commentée, notamment sur les interrogations autour de son auteur et sur le traitement du thème mythologique qui est fait ici.
Le samedi 3 novembre se tiendra une réunion de la jeune association des Amis du Musée Jeanne d’Aboville. Ce sera la première assemblée générale de l’association et elle sera précédée d’une petite présentation par Charlotte Caffier, la directrice de l’Office du Tourisme en Pays Chaunois, concernant le potentiel touristique des lieux replacé dans le contexte local. Ce sera aussi l’occasion pour les membres de l’association et les sympathisants d’admirer la toile Orphée charmant les animaux, tout juste rentrée de restauration.
Déroulement de l’après-midi :
14h : Ouverture du musée aux adhérents et sympathisants pour découvrir Orphée charmant les animaux, le grand tableau revenu de restauration
14h30 à la mairie de La Fère, dans la salle du conseil : présentation par Charlotte Caffier
15h à la mairie de la Fère, dans la salle du conseil : Assemblée générale de l’association