Premier concert pour La Fère en musique

 

{ajout du 13 mars : la visite-musicale affiche d’ores et déjà complet, on vous donne rendez-vous néanmoins pour le concert gratuit à l’église Saint Montain à 17h! }

Le 23 mars, le musée et l’église Saint-Montain accueilleront l’ensemble uniquement féminin Athénaïs pour une visite-concert au musée et un concert plus classique à l’église !

 

Visite musicale autour de Jacob van Eyck (ca 1590-1657), musicien du Siècle d’Or Hollandais au musée Jeanne d’Aboville

Le petit livre d’or de la chanson européenne au XVIIe siècle : Jacob van Eyck a composé des variations sur des mélodies célèbres de Caccini, Dowland, Sweelinck…

Artistes présents : Ellen Giacone, soprano Laurence Pottier : flûtes à bec, Oksana Delaforge : clavecin

Samedi 23 mars à 14h30 durée environ une heure, uniquement sur réservation, payant (5€)

 

Concert Musique du Grand Siècle autour de Pâques à l’église Saint Montain

Motets, leçons de ténèbres et Miserere de Couperin, Charpentier, Brossard, Michel…

Ensemble Athénaïs

Formé par Laurence Pottier en 2008, cet ensemble féminin se consacre au répertoire sacré de la période baroque. Les musiciennes de l’ensemble investissent cette musique avec caractère, la rendent vivante et accessible.

Artistes présents : Ellen Giacone, Cécile Pierrot : sopranos, Laurence Pottier : viole de gambe et Oksana Delaforge : orgue positif

Le concert se déroule  à l’église Saint Montain, rue de l’église, La Fère.

Samedi 23 mars, 17h, gratuit, entrée libre

Détail du mois de mars : vedute, cheval et staffage…

Le détail du mois de mars provient d’un paysage de ruines, œuvres du vénitien Francesco Albotto (vers 1721 – 1757). Il a été élève de Michele Marieschi et à la mort de ce dernier (1743) il en épousa la veuve, Angela Fontana. Excellent copiste et d’une grande maîtrise technique, la grande majorité de sa production s’inspire de l’œuvre des maîtres de vedute de la première moitié du XVIIIe siècle.
Les vedute (de veduta, qui signifie « vue ») sont d’un genre pictural basé sur la représentation de paysages urbains dans laquelle de nombreux peintres vénitiens se spécialisent. Le rigorisme géométrique des perspectives des vedute laisse parfois place aux caprices, c’est-à-dire la représentation d’un paysage imaginaire ou partiellement imaginaire, combinant des bâtiments, des ruines et autres éléments architecturaux de façon fictive et souvent fantastique. C’est le cas de cette production d’Albotto, combinant des ruines antiques et un étrange cheval empaillé posé sur un piédestal.
La scène est complétée par des personnages, aux tenues fantaisistes pouvant être orientalisantes ou pittoresques, ajoutés pour animer la scène : on parle alors de staffage. Le mot staffage (du mot allemand stafferen, décorer) désigne les figures humaines d’une scène, en particulier dans les paysages, qui ne sont pas le sujet principal de l’œuvre.
Ce tableau est présenté dans le cadre de l’exposition Des Collections révélées et vous pourrez découvrir le tableau avant restauration via votre smartphone. A bientôt au musée !

Histoire(s) de restaurations

Un premier événement autour de l’exposition Des Collections révélées vous est proposé ce samedi, une visite guidée thématique !

Lors de cette visite, le directeur du musée vous propose de revenir sur dix ans de restauration au prisme des anecdotes et questionnements qui ont accompagnées ces opérations.

Cette visite est proposée les :

-2 mars à 15h (entrée 4€)

-27 avril à 15h (entrée 4€)

-18 mai à 19h (dans le cadre de la Nuit des Musées, entrée gratuite)

Durée : 40 minutes environ, réservation possible auprès du musée par téléphone.

Les lapins de Pâques reviennent envahir le musée !

Pour inciter les (jeunes) visiteurs à pousser sa porte à l’occasion de Pâques, le musée Jeanne d’Aboville propose une animation familiale du 20 au 30 mars 2024. Les visiteurs petits et grands sont invités à une chasse à la recherche des lapins de la Collection, mais aussi de quelques autres à découvrir sur place…
Les participants qui trouveront tous les lapins visibles sur les tableaux et ailleurs gagneront des chocolats ! Nécessitant juste un peu d’observation, cette visite peut se faire en famille pour aborder la peinture d’un point de vue ludique.

 

Infos pratiques : 

du 20 au 30 mars 2023 aux horaires d’ouverture du musée

/!\ jeu interrompu le 23 mars de 14h30 à 15h30 durant la visite-concert.

Entrée du musée payante (4 €), gratuit pour les enfants.

Infos au 03 23 56 71 91

Des Collections révélées à découvrir au musée dans une semaine

A partir de jeudi 29 février, vous pourrez découvrir la nouvelle exposition du musée Jeanne d’Aboville : consacrée aux œuvres restaurées au cours des dix dernières années, elle revient sur l’identification des altérations et les méthodes des restaurateurs-conservateurs pour y remédier. Un parcours parmi les collections permanentes vous permettra de découvrir les œuvres avant restauration via votre smartphone et constater les changements parfois spectaculaires qu’ont connu les peintures.

 

Un programme d’événements accompagnera cette exposition avec deux premiers rendez-vous en mars :

-le 2 mars à 15h : Visite guidée Histoire(s) de restaurations
Lors de cette visite, le directeur du musée vous propose de revenir sur dix ans de restauration au prisme des anecdotes et questionnements qui ont accompagnées ces opérations.

-le 30 mars à 15h : Rencontre avec un restaurateur

La restauration de deux tableaux  de la campagne 2024 sera commenté par le restaurateur Igor Kozak.

 

Les autres événements autour de cette exposition sont à consulter sur la page consacrée, à bientôt au musée !

Fermeture inopinée


photo : détail de paysage aux grands arbres de Jean-Victor Bertin
RMN/Benoit Touchard

Suite à un imprévu, le musée sera exceptionnellement fermé cet après-midi du 16 février, ouverture normale demain !

Renouvellement du contenu des vitrines

Ce n’est pas moins de  cinq peintures qui ont quitté les réserves pour être présentées dans les vitrines de l’exposition permanente du musée. Vous pourrez notamment découvrir le Jeu du Canard de Thomas Heermans en salle Siècle d’Or.

photo : Franck Boucourt

A bientôt au musée !

Détail du mois de février : un berger caravagesque…

Le détail du mois de février provient de Berger assis et son troupeau de chèvres, œuvre anonyme d’un artiste italien ou hollandais de la première moitié du XVIIe siècle. En effet, la forte influence de la peinture du Caravage sur cette toile pourrait aussi bien être l’œuvre d’un peintre italien que d’un des membres des Caravagesques d’Utrecht, un groupe de peintres qui a exporté les techniques du Maître en Hollande.

L’artiste semble en tout cas se situer dans le mouvement du caravagisme, diffusé bien au-delà de l’Italie. Rome est au début du XVIIe siècle le centre artistique par excellence et des artistes de tous les pays viennent y travailler et découvrent l’œuvre du Caravage. Dans l’atmosphère de révolution picturale qu’il incarne, beaucoup d’artistes européens suivent la voie qu’il établit et appliquent avec succès la fameuse Manfrediana Methodus qui est une recette pour imiter le style du Caravage, relayée par son premier disciple, Manfredi.

La thématique de notre toile renvoie également au style caravagesque par son sujet naturaliste, qui s’inspire des personnages des classes populaires italiennes, traité avec réalisme. Comme souvent à cette époque, on peut également trouver une connotation religieuse à cette peinture. Le Christ est souvent comparé à la figure du bon pasteur, et saint Jean-Baptiste est également berger : ses attributs sont la houlette de berger et le troupeau. L’animal guidé par le pâtre est une personnification du fidèle, tout comme l’animal, élevé pour sa chair ou son lait, pourrait aussi évoquer le sacrifice du Christ.

Pour découvrir cette peinture, rendez-vous au musée Jeanne d’Aboville, où l’on attirera tout spécifiquement votre attention sur cette oeuvre dans le cadre de l’exposition Des Collections révélées à partir du 29 février !

Fermeture exceptionnelle du musée le 17 janvier

A cause des conditions météorologiques, le musée ne sera pas accessible ce jour. Prenez garde au verglas et limitez vos déplacements pour éviter de vous retrouver comme ce patineur issu du tableau “la Vente de poissons” de Salomon Ruysdael.

Ce tableau répond à la définition d’un paysage d’hiver, qui représente un horizon enneigé animé de personnages se livrant à des activités typiques de l’hiver.

Dans l’art occidental, le peintre flamand Pieter Brueghel l’Ancien (1525-1569) peut être considéré comme le créateur de la tradition du paysage hivernal, particulièrement développée en Hollande ensuite. En effet, les peintres du Siècle d’or vont souvent représenter des patineurs évoluant sur les lacs et canaux gelés, activité courante et très populaire.

Il est aussi intéressant de constater que cette mode du paysage d’hiver correspond à la phase paroxystique du Petit âge glaciaire, situé entre 1565 et 1665.