On vous simplifie la vie pour venir au musée à vélo !

Le musée Jeanne d’Aboville s’est vu décerner par l’agence Aisne Tourisme le label Accueil Vélo !

En effet le musée de La Fère se trouve à proximité de l’EuroVelo 3 – La Scandibérique, et il était important d’accueillir convenablement les touristes empruntant cette voie. Vous pouvez consulter sur la page “Venir au musée à vélo” Les facilités mises en place par l’équipe pour les cyclotouristes !

L’artilleur de la Place d’Armes à La Fère
© Benjamin Teissedre / Agence Aisne Tourisme

Retour de Marie-Madeleine de son voyage italien

Après une exposition au Musée de Forlì  en Italie, la Madeleine repentante de Jan Matsys a retrouvé les autres oeuvres de la collection d’Héricourt, vous pouvez la redécouvrir dès aujourd’hui en salle des Primitifs !

Madeleine en prière, Jan Massys
MJA 336 bois, 91 x 73

Vague de chaleur

Détail d’un anonyme français du XVIIIe siècle
Photo : Franck Boucourt

Avec l’épisode caniculaire que nous traversons, il fait très chaud au musée et nous déconseillons la visite aux personnes sensibles aux fortes chaleurs.
Reportez votre visite de plusieurs jours à l’issue de la vague de chaleur car les températures doivent redescendre lentement dans le musée.

Monstrueux portraits à l’espace Drouot

A partir du 22 juin, et ce jusqu’au 1er juillet, une exposition va être présentée à l’Espace Drouot de La Fère.
Les visiteurs pourront y découvrir les travaux produits par les élèves des écoles Jean Moulin et Jules Verne de La Fère, l’école Camille Desmoulins de Beautor, et de l’école de Danizy.
Cette exposition est le résultat d’un partenariat réussi entre le musée de La Fère, le collège Marie de Luxembourg, et les écoles du réseau d’éducation prioritaire de La Fère. Organisé par la coordinatrice du réseau Amandine Imbert, en lien avec Elodie Riquet, chargée du service éducatif du musée, et les enseignants des différents établissements, les élèves de différentes classes de CP et de CE1 ont travaillé sur des portraits de monstres en s’inspirant du travail écrit produit par les classes de sixièmes de madame Watel décrivant des créatures issues de leur imagination. Le résultat est un « monstrueux » ensemble de dessins, sculptures et collages que le public pourra découvrir à l’espace Drouot.

En bref :
Exposition Monstrueux portraits
ESPACE DROUOT, rue des Bigors, La Fère
du 23 juin au 1er juillet
Visible du lundi au vendredi de 9h à 11h et de 14h30 à 16h30.

Des départs en exposition qui sentent bon les embruns

Le musée a vu partir cette semaine trois marines parties rejoindre le musée de Bastia pour l’exposition Mare Furioso, Pirates et corsaires en Méditerranée du XVIe  au XIXe siècle, qui aura lieu du 2 juillet au 17 décembre 2022.

Si dans l’imaginaire collectif, pirates et corsaires sont liés aux espaces maritimes pacifiques et atlantiques, ces phénomènes ont aussi existé dans tout le bassin méditerranéen et ce durant des siècles. Leurs conséquences dans de nombreux domaines – politiques, sociaux, diplomatiques, militaires, économiques – en font des marqueurs des évolutions transfrontalières maritimes mais aussi de la construction des identités nationales de l’Europe du Sud et du rapport que celles-ci entretiennent non seulement entre elles mais aussi avec l’empire ottoman.

Pour cette exposition, le musée Jeanne d’Aboville a contribué avec trois toiles, dont deux ont été restaurées récemment :

  • Une scène de Naufrage de Charles Lacroix de Marseille (MJA 88)

 

  • Un autre Naufrage sur une côte rocheuse,  de Simon de Vlieger  (MJA 250)

 

  • Une scène de salve d’honneur de Kasper van Eyck (MJA183)

Pour redécouvrir ses toiles au musée Jeanne d’Aboville, il faudra attendre  2023, ou faire un petit détour par la Corse entre deux !

Départ en restauration pour la toile “la chasse de Louis XIV”

Adam François Van Der Meulen ou atelier
La chasse de Louis XIV

D’origine bruxelloise, peintre de l’école d’Anvers, Van der Meulen est spécialisé dans la peinture de bataille et de chasse. Connu du grand public comme peintre officiel de Louis XIV, sa renommée traverse les frontières en 1662 avant d’être appelé par Charles Le Brun auprès du roi Il l’accompagnera dans tous ces voyages, ses résidences et ses guerres.

Cette huile sur toile de style baroque représente la Chasse de Louis XIV à Vincennes. Le château de Vincennes est un élément important pour le roi puisqu’il y a passé une partie de sa jeunesse, comme son père Louis XIII avant lui.

Ce tableau met en scène une chasse à courre le Roi Louis XIV à cheval entouré de veneurs, de cavaliers, d’écuyer et d’une meute de chiens. La scène se déroule dans l’actuelle rue de Paris avec à l’arrière-plan la forêt, le château de Vincennes et ses jardins et le village de Vincennes.

Le restaurateur applique un papier japon pour protéger une zone fragile durant le transport dans son atelier.

Ce tableau part aujourd’hui en restauration chez Igor Kozak, spécialiste de la couche picturale, qui sera secondé de Tatiana Ullois, spécialiste support, qui s’occupera de l’entretien de la toile.
Cette restauration à l’initiative de la ville de La Fère, reçoit le soutien de la DRAC Hauts-de-France.
Ce tableau se trouvait jusqu’à présent dans les réserves du musée et n’était pas présenté au public. Il fera l’objet d’un raccrochage dans l’exposition permanente en 2023.

Le musée dans le Guide du Routard

Vendredi 13 mai au Château de Coucy avait lieu la soirée de lancement du tout nouveau Le Guide du Routard consacré au Pays Picard, vallées de l’Oise et de l’Ailette. Ce petit guide a pour but de donner un aperçu des richesses du territoire de l’office Coeur de Picard Tourisme .
La Ville de La Fère et le Musée sont bien sûr présents dans ce guide et le musée a reçu trois petits pictogrammes de randonneurs, symbolisant un site d’intérêt majeur lors d’une ballade dans le Pays Picard, mais on ne vous apprend rien n’est-ce-pas ? 😉
Merci à l’enquêteur du guide du Routard, d’avoir suivi une visite en compagnie des guides du musée et d’en avoir fait une description très positive dans ces pages !

Prolongation pour “Ander licht op Withoos”

L’exposition Ander Licht of Withoos consacrée au Peintre Mathias Withoos et ses descendants est un grand succès et l’équipe du musée félicite le Museum Flehite pour son travail et la reconnaissance méritée qu’il reçoit. L’exposition est prolongée jusqu’en septembre, alors n’hésitez pas à y faire un tour si vous êtes vacancier aux Pays-Bas cet été !
Qui dit prolongation de l’exposition, dit aussi prolongation du prêt du tableau Mors Omnia Vincit, vous ne pourrez le retrouver dans la Salle Siècle d’Or du Musée Jeanne d’Aboville qu’en octobre, soyez patients ! 🙂

Mors omnia vincit de Mathias Withoos

Communiqué : découverte exceptionnelle au musée Jeanne d’Aboville

Lors de travaux de dépoussiérage des réserves hier, l’équipe a découvert dans la section archéologique du musée Jeanne d’Aboville un objet non-répertorié et dissimulé dans une double cloison au fond d‘un placard. Soigneusement enroulé dans un carré de soie blanche jaunie par le temps, une coupe de terre cuite ouvragée s’est révélée aux yeux ébahis des guides du musée, qui en ont fait tomber leur chiffon à poussières de surprise !

Cet artefact a priori ordinaire se révèle exceptionnel : la coupe à boire découverte semble avoir plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires. L’équipe a directement contacté le célèbre archéologue anglais John Fish, alors de passage en ville et éminent spécialiste des coupes à boire, surtout quand elles sont pleines.

Intrigué par les photos fournies par l’équipe du musée, l’archéologue a interrompu ses recherches concernant l’Atlantide, dont il espère découvrir les vestiges dans l’étang du Necfort, pour découvrir l’objet de ses yeux et ses conclusions sont sans appel : l’équipe du musée avait découvert le Graal !

La célèbre coupe, convoitée depuis des siècles et objet de la quête des chevaliers de la Table ronde, est considérée comme le Saint Calice, le verre utilisé par Jésus-Christ au cours de la Cène, et qui recueille son sang durant la Passion. La question demeure pour connaitre les raisons qui ont conduit le musée Jeanne d’Aboville à accueillir cet objet légendaire mais il semblerait que la Comtesse d’Héricourt, légatrice de la collection, ait fait partie de la confrérie Saint Fretin, dont le symbole était un poisson. Selon John Fish, cette société secrète aurait eu en sa possession des objets ésotériques et le Graal a sans doute échu à la comtesse par ce biais : celle-ci a ensuite demandé à ce qu’il soit dissimulé dans le musée lors de son legs.

Plusieurs experts ont déjà été dépêchés sur place suite à cette découverte, mais le Musée se refuse dans l’immédiat a plus de commentaire pour éviter un afflux de chasseurs de trésors aux alentours de l’établissement.

 

edit du 2 avril : il s’agissait bien sûr d’un canular du 1er avril. Merci au guide du musée et son pot à crayon pour la figuration.  🙂